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Le FFS rejette l’élection présidentielle du 4 juillet, appelle à l’élection d’une assemblée constituante

Le FFS rejette l’élection présidentielle du 4 juillet, appelle à l’élection d’une assemblée constituante

Le Conseil national du FFS a rejeté, ce samedi 18 mai, le scrutin du 4 juillet, estimant qu’il ne sera « ni démocratique, ni libre, ni transparent » et appelant à l’élection d’une assemblée constituante.

« Le Conseil national appelle les Algériennes et les Algériens à poursuivre leur mobilisation unitaire et pacifique, jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications et met en garde les tenants du pouvoir contre toute répression ayant pour but de dévier cette révolte populaire de ses objectifs », appelle le FFS dans sa résolution politique du Conseil national extraordinaire réuni ce samedi à Sidi Fredj.

« Le dialogue à travers une conférence souveraine, un pacte politique, une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition, une instance de suppléance et un gouvernement de transition en réaffirmant que l’assemblée constituante est une condition sine qua non pour restituer au peuple Algérien son droit à l’autodétermination et mettre en place un État de droit », estime le FFS.

« Cette proposition est la solution à la crise profonde que traverse le pays qui ne se concrétisera que par l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante souveraine », affirme en outre le FFS.

« Pour le FFS l’Assemblé Nationale Constituante est une institution collégiale dont les membres sont les représentants du peuple librement élus. Ils auront pour mission de rédiger une constitution qui définit l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions. Cette constitution sera soumise au référendum populaire, une fois élaborée elle consacrera la rupture définitive avec le régime en place », détaille le parti.

« Agissons vite, car le régime compte sur l’essoufflement du mouvement populaire et sur nos désaccords autant qu’opposition à conjuguer nos efforts », indique le FFS, concluant que « seule l’amorce d’un véritable processus démocratique de transition est à même de réunir les conditions d’un vrai consensus national ».

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