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Le ministre de la Santé tente de convaincre les médecins résidents avant leur rassemblement à Oran

Le ministre de la Santé tente de convaincre les médecins résidents avant leur rassemblement à Oran

Il a parlé. Enfin. Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, s’est adressé ce lundi 8 janvier aux médecins résidents grévistes, dans un court entretien accordé à la chaîne de télévision publique A3.

Le professeur Hasbellaoui, voulant convaincre les médecins résidents à la veille de leur grand rassemblement national prévu pour ce mardi au Centre hospitalo-universitaire d’Oran, a insisté sur l’utilité du service civil.

« Selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé, il faut qu’il y ait une couverture sanitaire totale du territoire du pays. C’est ce qu’on appelle la couverture médicale universelle et c’est pour cette raison que je considère que le service civil est un grand acquis pour le malade et le citoyen algérien mais aussi pour le système de santé et pour le médecin algérien », a-t-il affirmé.

Hasbellaoui a nié que le service civil soit un échec. Selon lui, « le service civil garantit une couverture sanitaire du territoire national en fournissant des médecins de toutes les spécialités ».

Toutefois, le ministre de la Santé a reconnu l’existence de « quelques défaillances ».  « Il y a une sorte de défaillance dans la prise en charge des médecins qui sont affectés en dehors de leurs wilayas et nous avons donné des instructions à tous les directeurs de la Santé pour que chaque poste de travail soit accompagné d’un logement et d’autres moyens », a expliqué M. Hasbellaoui.

« Je ne pense pas que le médecin résident algérien s’inquiète des incitations financières plus que de la santé du malade », a insisté M. Hasbellaoui. Pourtant, la seule mesure en faveur des médecins spécialistes affectés dans le cadre du service civile qu’il a annoncée est de nature à augmenter leurs revenus tout en leur permettant d’exercer plus et dans de meilleures conditions. Il s’agit de leur permettre d’avoir une activité complémentaire, c’est-à-dire de les autoriser à exercer dans des structures de santé privées en complément de leur activité dans le public.

Des points cruciaux pour les médecins résidents, tels que l’amélioration de la formation médicale spécialisée, leur revendication de ne plus être exclus des dispenses de service national, leur inclusion dans les œuvres sociales des hôpitaux ou encore l’instauration d’un droit de regroupement familial dans le cadre du service civil n’ont pas été abordés par le ministre de la Santé lors de son intervention télévisée.

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