Une semaine après l’annonce du prolongement de l’accord de réduction de pétrole de l’Opep, le baril de Brent (référence en Algérie) glisse, vendredi 2 juin, sous le seuil symbolique des 50 dollars.

À la mi-journée, le Brent s’échange à 49,16 dollars le baril, en recul de 1,47 dollars, par rapport à la clôture jeudi soir à 50,63 dollars.

Le marché craint que la décision du président américain Donald Trump -de sortir les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat- engendre une plus forte progression de la croissance des forages dans le pays.

Rééquilibrage du marché pétrolier très incertain

Si les producteurs de pétrole de schiste américains peuvent se réjouir de cette annonce -Trump a promis pendant sa campagne de relancer l’exploitation du pétrole de schiste indépendamment des considérations environnementales-, un tel scénario risque de réduire à néant les efforts de l’Opep pour contrer la surabondance de l’offre mondiale de pétrole.

À cela, il faut noter que les derniers chiffres du ministère de l’Énergie américain publiés jeudi 1er juin indiquent que les États-Unis continuent d’augmenter leur production nationale de pétrole, avec 9,34 millions de barils par jour contre 9,32 millions la semaine précédente.

Selon le groupe de services pétroliers américain Baker Hughes, le nombre de forages en activité aux États-Unis continue d’augmenter pour la 19e semaine consécutive. Le nombre de plateformes est passé de 316 à 722 en une année.