search-form-close
Le pétrole en forte baisse sous l’effet des stocks d’essence américains

Le pétrole en forte baisse sous l’effet des stocks d’essence américains

Le prix du pétrole new-yorkais a terminé en fort recul mercredi, sous l’effet d’un gonflement marqué des réserves d’essence aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 1er décembre. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 1,66 dollar pour clôturer à 55,96 dollars.

Au moment de la clôture à New York, le Brent, référence pour le pétrole algérien, cédait 2,5% à 61,12 dollars.

« La chute des cours est principalement liée à la hausse des stocks d’essence », a indiqué James Williams de WTRG.

« La hausse des réserves d’essence étant plus élevée que la baisse des réserves de pétrole, la pression à la baisse sur le cours du pétrole l’a emporté », a détaillé le spécialiste.

Lors de la semaine achevée le 1er décembre, les réserves d’essence ont gonflé de 6,8 millions de barils tandis que les réserves commerciales de brut ont diminué de 5,6 millions de barils, selon le département américain de l’Energie (DoE). Celles des produits distillés ont avancé de 1,7 million de barils.

« Cette accumulation d’essence semble indiquer que les Etats-Unis ont besoin de moins de carburant que prévu », ont résumé les analystes de Natixis.

« Avec des températures plutôt tièdes qui affectent la demande de produits distillés (utilisés pour le chauffage, ndlr) et des prix à la pompe élevés qui affectent la demande d’essence, il est logique que les réserves augmentent », a remarqué Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.

La pression baissière sur les cours a été accentuée par les chiffres de la production hebdomadaire américaine, qui a affiché un cinquième record d’affilée depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983, à 9,71 millions de barils par jour.

« La production augmente en moyenne de 20.000 à 25.000 barils par jour chaque semaine. Il n’y a aucune raison qu’elle baisse dans un avenir proche », a expliqué Kyle Cooper de IAF Advisors.

« A ce rythme, la production d’ici 12 mois pourrait atteindre un million de baril par jour aux Etats-Unis, de quoi rendre l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) très nerveux », a analysé M. Williams.

  • Les derniers articles

close