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Le pétrole salue la position saoudienne sur un accord

Le pétrole salue la position saoudienne sur un accord

Le prix du pétrole new-yorkais a terminé en hausse lundi, profitant de propos rassurants de l’Arabie saoudite au sujet de la poursuite d’un accord de réduction de la production de brut au-delà de 2018.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, dont c’était le dernier jour de cotation, a pris 25 cents pour clôturer à 63,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Après la première baisse hebdomadaire en plus d’un mois la semaine dernière, les marchés ont repris confiance lundi après une réunion de suivi de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, dont la Russie.

A l’issue de cette rencontre qui s’est tenue dimanche à Oman, l’Arabie saoudite –premier exportateur mondial de pétrole– a appelé à une coopération à long terme, « au-delà de 2018 ».

« Si cela se concrétisait, ce serait très important pour le marché du pétrole », a commenté Bill O’Grady de Confluence Investment.

Les quatorze membres de l’Opep et ses partenaires ont signé fin 2016 un accord les engageant à produire moins de pétrole, avec l’objectif de réduire les stocks mondiaux et de soutenir la hausse des prix.

Cet accord a été prolongé deux fois et doit se terminer fin 2018.

La réunion « a effectivement apporté une bouffée d’air aux marchés », a commenté James Williams de WTRG. « Mais la position peu claire de la Russie a empêché les prix d’aller plus haut », a-t-il nuancé.

Selon lui, « les Russes n’ont envoyé aucun signal au sujet de la poursuite de leur participation à l’accord ».

« L’année écoulée a montré que l’expérience était réussie », a affirmé le ministre russe de l’Energie Alexander Novak, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.

Mais pour l’après-2018, il faudra voir au cas par cas « si c’est nécessaire » dans un « format de consultations » Opep/non Opep, a ajouté le ministre.

La forte baisse de la production de brut observée est par ailleurs liée au recul notable de la production vénézuélienne, inférieure de 362.000 barils par jour au niveau prévu dans l’accord, selon un rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) cité lundi par les analystes de Commerzbank.

« Le zèle vénézuélien n’est pas volontaire mais lié à la crise économique dans le pays », ont expliqué ces analystes.

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