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Le pétrole termine la semaine en fanfare, porté par des espoirs d’une baisse de la production américaine

Le pétrole termine la semaine en fanfare, porté par des espoirs d’une baisse de la production américaine

Le pétrole continue de faire du yo-yo. Après avoir broyé du noir durant plusieurs jours, tombant à son plus bas niveau depuis août 2016, le baril termine cette semaine en forte hausse. À New York, le baril de WTI a gagné 2,47% à 46,04 dollars.

Le Brent (référence pour le pétrole algérien) s’envole de 3,3% à 48,90 dollars. Sur une semaine, les gains dépassent 7,15%. Mais ils ne permettent pas d’effacer les pertes enregistrées ces dernières semaines. Depuis le début de l’année, le recul du Brent est de 14%.

Les cours profitent d’une annonce importante : le recul du nombre de puits de pétrole en activité aux États-Unis, selon le décompte hebdomadaire du groupe privé Baker Hughes. « Cela suggère que la récente chute des prix commence à avoir un impact sur ce que font les producteurs sur le terrain« , avance Andy Lipow, de Lipow Oil Associates cité par l’AFP. Ils profitent également d’une faiblesse du dollar face aux principales devises, notamment l’euro.

Mais malgré cette hausse, le pétrole reste sous le seuil des 50 dollars. Selon les analystes, les marchés estiment que les efforts de réduction de production de la part de l’Opep et de ses partenaires pourraient être contrariés par une hausse de la production de pays comme la Libye ou le Nigéria. Ces deux pays sont membres de l’Opep mais sont exemptés de quotas du fait de la situation difficile qu’ils vivent.

« Le pétrole reste vraiment sous pression en raison de la hausse des réserves mondiales et donc toute appréciation des prix doit être considérée comme un rebond technique« , conclut Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, cité par l’AFP.

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