Aicha Merabet
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Rien ne semble freiner le rapprochement entre le Maroc et Israël. Au moment où les tensions s’exacerbent dans les territoires palestiniens occupés, Rabat et Tel Aviv franchissent de nouveaux pas dans la normalisation de leurs relations.
Prochaine étape, une visite « historique » du président du sénat (chambre haute du Parlement) marocain à la Knesset israélienne. Elle est prévue jeudi prochain, a annoncé le porte-parole du Parlement israélien, cité par Times of Israël.
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Enaam Mayara, président de la Chambre des conseillers du Maroc, est attendu en Israël et effectuera l’une des « importantes visites d’un homme politique musulman étranger à la Knesset », selon les termes utilisés par le président de cette dernière, Amir Ohana, à l’origine de l’invitation adressée au parlementaire marocain.
Ohana s’est rendu au Maroc en juin dernier dans ce qui était également une première pour un président de la Knesset au royaume.
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Sa visite a été suivie pendant l’été par celle d’une délégation de parlementaires israéliens.
En juillet dernier, le roi Mohamed VI avait invité le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à effectuer une visite au Maroc.
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Israël – Maroc : la normalisation s’accélère
« Vous êtes le bienvenu pour effectuer une visite au Maroc, à des dates à notre meilleure convenance mutuelle, à définir par la voie diplomatique », avait écrit le souverain à l’adresse de Benyamin Netanyahou dans un message de remerciements suite à la décision d’Israël de reconnaître la « marocanité » du Sahara occidental.
Une décision annoncée le 17 juillet, au lendemain de la nomination d’un attaché militaire israélien à Rabat.
Les deux pays ont normalisé leurs relations en décembre 2020 en vertu d’un accord triangulaire incluant également la reconnaissance par les États-Unis de Donald Trump de la souveraineté marocaine sur les territoires occupés du Sahara occidental.
Depuis, le Maroc et Israël ont franchi plusieurs étapes dans leur rapprochement, y compris militaire et sécuritaire.
En novembre 2021, la visite au Maroc du ministre de la Défense israélien, Benny Gantz, a débouché sur la signature d’un protocole de coopération militaire « historique », étant le premier du genre que concluait Israël avec un pays arabe.
Fin août dernier, une tentative d’Israël de se rapprocher d’un autre État maghrébin a tourné au fiasco après la divulgation d’une rencontre à Rome entre le ministre israélien des Affaires étrangères, Élu Cohen, et son homologue libyenne limogée depuis, Najla Al Mangoush.
