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Libye – Israël : rencontre au sommet à Rome

Libye – Israël : rencontre au sommet à Rome

La ministre libyenne des Affaires étrangères Najla Mangoush a rencontré son homologue israélien Eli Cohen il y a une semaine à Rome, en Italie.

Cette rencontre est la première du genre entre les chefs de la diplomatie des deux pays, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.

Selon le média israélien I24 news, elle a eu lieu grâce à la médiation du ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani.

Eli Cohen a dit qu’il a discuté avec Najla Mangoush de la « possibilité d’une coopération entre les pays » et de « l’aide israélienne à des fins humanitaires« , selon le même média.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a qualifié la réunion avec son homologue libyenne d’ « historique », et de « première étape » dans les relations entre les deux pays. « La taille et la situation géographique de la Libye confèrent aux relations avec elle une importance et un potentiel énormes pour l’État d’Israël« , a ajouté Eli Cohen.

La ministre libyenne des Affaires étrangères n’a encore rien dit sur cette rencontre.

Israël veut établir des relations avec la Libye

Après avoir normalisé ses relations avec le Maroc, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Soudan en 2020, Israël cherche à établir des relations avec d’autres pays arabes. La Libye et la Tunisie sont particulièrement ciblées.

En Libye qui fait face à l’instabilité et aux violences armées depuis 2011, Israël entretient des contacts avec le camp du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est libyen, qui a tenté à plusieurs reprises de prendre par la force la capitale Tripoli où siège le gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah, réputé proche de l’Algérie.

En novembre 2021, le média israélien Haaretz avait révélé une visite secrète du fils du maréchal Haftar en Israël, à qui il a proposé d’établir des relations diplomatiques avec la Libye en échange du soutien israélien. À l’époque, le maréchal Haftar était candidat à la présidentielle libyenne avortée du 23 décembre 2021.

Le 12 août, lors d’une rencontre de son parti sur l’impact de la crise au Niger sur l’Algérie, le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina avait informé que la Tunisie ne devrait pas tarder à établir des relations diplomatiques avec Israël.

Le chef du parti islamiste a expliqué qu’Israël cherchait à ceinturer l’Algérie en établissant des relations avec ses voisins immédiats comme la Mauritanie, le Niger, la Tunisie et la Libye.

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