Aicha Merabet
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Nouveau revers diplomatique pour le Maroc sur la question du Sahara occidental, avec la participation du Sahara occidental à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), qui se tient à Yokohama du 20 au 22 août, avec la présence de 5.000 participants. Les tentatives de Rabat de convaincre le Japon de ne pas accueillir le Sahara occidental à ce sommet ont échoué.
Depuis une année, le Maroc a tout tenté pour faire barrage au Sahara occidental afin d’obtenir la mise à l’écart de la République sahraouie de ce sommet, sans succès. Un échec difficile à avaler pour le Maroc qui voit la délégation sahraouie prendre part au Ticad avec une représentation de haut niveau en présence du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères.
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Le Sahara occidental au sommet du Ticad avec une délégation de haut niveau
À cela s’ajoute des garanties de sécurité de la part du Japon pour éviter d’éventuelles tentatives de parasitage du Maroc, et la répétition du scénario du sommet de 2024 quand le représentant marocain a agressé brutalement son homologue sahraoui, devant les regards ébahis des autres participants.
La délégation sahraouie au Ticad 2025 (DR)
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Il aurait fallu l’intervention du représentant de l’Algérie pour maîtriser le diplomate marocain. Selon nos sources, les autorités japonaises ont cette fois mis en place une « protection spéciale » et « renforcée » à la délégation sahraouie. Une escorte rapprochée a été mise à la disposition du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères sahraouis tout au long du sommet. Des mesures inhabituelles qui traduisent la volonté du Japon d’assurer une participation sécurisée à la délégation sahraouie, et d’éviter la répétition de l’agression du précédent sommet.
Membre fondateur de l’Organisation de l’unité africaine, devenue Union africaine, la République sahraouie participe de plein droit au sommet Afrique – Japon. Le Maroc, qui occupe les territoires sahraouis, cherche à imposer la politique du fait accompli, en mettant en avant la reconnaissance de la colonisation par certains pays, alors que l’ONU considère toujours le Sahara occidental comme un territoire occupé.
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