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L’élection de Tebboune vue par la presse internationale

L’élection de Tebboune vue par la presse internationale

La presse internationale a largement commenté l’annonce de la victoire de Abdelmadjid Tebboune dès le premier tour des élections présidentielles organisées le jeudi 12 décembre.

« Sans surprise, Abdelmadjid Tebboune, 74 ans, a été élu président dès le premier tour de ce que la rue dénonce depuis des semaines comme étant ‘’une mascarade électorale’’, ‘’un vote truqué’’ », écrit le média français Mediapart qui considère dans son titre que « le nouveau président très mal élu est déjà hué par les foules ».

« Des cinq candidats, cet ancien et éphémère premier ministre à l’été 2017, humilié et limogé sur fond de lutte des clans et sur ordre d’un oligarque aujourd’hui emprisonné proche du frère de Bouteflika, était donné vainqueur depuis sa candidature, car adoubé par le fameux ‘’système’’ », ajoute le site français.

« M. Tebboune est considéré comme un initié du régime, qui a occupé divers postes ministériels sous M. Bouteflika. Il a été limogé en 2017 après seulement trois mois en tant que Premier ministre après un différend avec Ali Haddad, un puissant magnat des affaires qui était proche de l’ancien président », souligne Le Financial Times. Le journal britannique estime en outre que Tebboune « fait face à une tâche impossible. Outre une colère généralisée contre les élections et le régime, il devra faire face à une aggravation de la crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole depuis 2014 ».

« Le candidat préféré des militaires vainqueur des élections en Algérie », titre pour sa part le journal américain The New York Times. « D’importantes manifestations dans les rues d’Alger et d’autres villes ont accueilli l’annonce vendredi qu’un ancien Premier ministre algérien, Abdelmadjid Tebboune, 74 ans, avait été élu nouveau président du pays lors d’un vote très contesté la veille ».

« Les manifestants, qui ont en très grande partie boycotté les élections, ont déclaré que cela importait peu, estimant que les vrais dirigeants du pays étaient toujours les militaires », explique le New York Times.

 

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