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Les eaux d’irrigation des fruits et légumes produits en Algérie « ne sont pas à l’origine du choléra »

Les eaux d’irrigation des fruits et légumes produits en Algérie « ne sont pas à l’origine du choléra »

Les fruits et légumes produits en Algérie sont « sains » et n’ont aucun lien avec la propagation du choléra dans les wilayas du centre du pays depuis le 7 août, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, cité par l’APS.

« Les fruits et légumes produits sont sains et soumis au contrôle continu des services concernés », a déclaré le ministre écartant tout lien entre la consommation des produits agricoles algériens et les cas de choléra.

Abdelkader Bouazghi a indiqué que les fruits et légumes produits en Algérie sont sains et a assuré que « les services concernés relevant du ministère de l’Agriculture, en coordination avec ceux des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et du Commerce, veillent sans cesse au contrôle de leur qualité ».

La mise en cause des eaux d’irrigation des cultures, notamment celles des pastèques et melons, dans la propagation du choléra est balayée du revers de la main par le ministre de l’Agriculture qui a indiqué que « les eaux destinées à l’irrigation des fruits et légumes sont saines et ne peuvent en aucun cas être à l’origine de la propagation de l’épidémie du choléra ».

Le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Alger, Zoubir Harrath, a lui aussi nié l’implication des fruits et légumes dans la propagation du choléra, affirmant ce samedi, sur les ondes de la Radio nationale que les analyses effectuées par l’Institut sur des échantillons de pastèque ont été négatives, ce qui confirme, selon lui, que les pastèques ne sont pas contaminées.

Cette déclaration en contradiction avec les communiqués officiels de l’Institut Pasteur qui suspectait, jusqu’au jeudi 30 août, les fruits et légumes consommés crus d’être derrière la propagation du choléra, a probablement été faite par Zoubir Harrath dans le but d’aligner la version de son Institut avec la version officielle des autorités.

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