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Les grandes villes bientôt desservies par les nouveaux trains de la SNTF

Les grandes villes bientôt desservies par les nouveaux trains de la SNTF

toufik doudou New Press

Le trajet Alger-Oran sera bientôt effectué à bord des nouveaux trains pouvant rouler à une vitesse de 160 km/h. Le PDG de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a indiqué ce mercredi 24 janvier sur la radio Chaîne III, que ce type de trains reliera également dans une prochaine étape la capitale et les villes de Constantine et d’Annaba, avec là aussi un important gain de temps.

Pour cela, la SNTF a procédé à l’acquisition de 17 autorails de type Coradia dont le premier sera réceptionné samedi prochain. De même que des pourparlers sont en cours avec l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) pour « libérer quelques lignes pour pouvoir faire rouler nos trains à des vitesses supérieures à 120 Km/h. Ce n’est qu’un début, l’objectif étant d’atteindre une vitesse de 160 Km/h dans les années à venir ».

Un début pour aller vers le TGV ? M. Bendjaballah estime que ce sera au moins « un verrou de cassé » pour aller dans cette voie, même si, reconnaît-il, le TGV nécessite des préalables à mettre en place (passages à niveau, sensibilisation, constructions à proximité de la voie…).

C’est un projet ambitieux, mais extrêmement coûteux pour la trésorerie de la compagnie ferroviaire nationale : rien que pour les 17 nouveaux autorails, il faudra débourser 199 millions d’euros, en vertu d’un contrat signé avec Alstom.

Cela ne risque-t-il pas de mettre en danger l’équilibre financier de l’entreprisse ? M. Bendjaballah saisit l’occasion pour rassurer et annoncer que la SNTF est en voie d’équilibrer ses comptes et réalise même « des plus-values ». « Nous avons un actif net qui est passé d’une situation négative à une situation positive à partir de 2017 et nous sommes solvables ».

Un redressement, reconnaît le DG, que la SNTF doit surtout au soutien de l’État à travers les avantages accordés par le CNI (Conseil national de l’investissement) mais aussi aux prêts à taux bonifiés et à très longue échéance de remboursement. Les comptes de l’entreprise devraient être encore consolidés grâce à ces nouveaux investissements qui lui permettront de transporter 60 millions de voyageurs et 17 millions de tonnes de fret/an à partir de 2020.

Sur un autre plan, le premier responsable de la compagnie ferroviaire nationale a tenu à démentir toute augmentation des tarifs, expliquant la récente hausse de 10 dinars sur les lignes de moins de cinq kilomètres  par la nécessité de s’ajuster sur les tarifs des autres prestataires de transport urbain à Alger (Tramway, métro, Etusa) afin d’arriver dans un proche avenir à un ticket commun.

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