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Les protestations « pourraient décourager de nouvelles réformes » en Algérie, selon la Banque mondiale

Les protestations « pourraient décourager de nouvelles réformes » en Algérie, selon la Banque mondiale

Anis Belghoul / New Press

La Banque mondiale (BM) a annoncé, ce lundi 5 juin, des taux de croissance pour l’Algérie en forte baisse par rapport à ses précédentes prévisions. Dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale prévoit en effet un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de 1,8% pour l’année 2017, en baisse de 1,1% par rapport à ses prévisions de janvier qui établissait la croissance algérienne à 2,9% pour l’année en cours. Les estimations de la BM placent la croissance économique à 3,5% pour l’année 2016.

« Des protestations causées par la hausse des impôts ont eu lieu dans plusieurs parties de l’Algérie en 2017. De tels développements pourraient décourager de nouvelles réformes et prolonger la période d’ajustement », estime la Banque mondiale.

Par conséquent, l’institution internationale a également revu à la baisse le taux de croissance de l’Algérie pour 2018. Selon la BM, la croissance du PIB réel algérien devrait s’établir à 1% pour l’année prochaine. En janvier, la BM prévoyait une croissance à 2,6% pour l’Algérie en 2018.

L’Algérie devrait également connaître un taux de croissance à 1,5% pour l’année 2019. Des prévisions en baisse de 1,3% par rapport au rapport de janvier, qui avançait un taux de croissance de l’Algérie à 2,8% pour 2019.

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