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Libye : l’Algérie salue le cessez-le-feu et appelle à la reprise rapide du dialogue

Libye : l’Algérie salue le cessez-le-feu et appelle à la reprise rapide du dialogue

L’Algérie a salué dimanche le cessez-le feu en Libye, appelant toutes les composantes libyennes à son respect et à la reprise rapide du processus de dialogue national inclusif, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

« L’Algérie salue le cessez-le feu en Libye et appelle toutes les composantes libyennes et les différentes parties à son respect et à la reprise rapide du processus de dialogue national inclusif pour parvenir à une solution politique pacifique tenant compte de l’intérêt supérieur de la Libye et de son peuple frère », souligne le communiqué, publié via l’agence officielle

L’Algérie rappelle, dans ce cadre, « sa position constante en faveur d’un règlement politique pacifique via un dialogue libo-libyen » et réitère son appel à toutes les parties à « faire prévaloir la sagesse et le dialogue pour sortir ce pays frère et voisin de la crise qu’il traverse et qui ne cesse de menacer la stabilité des pays voisins et de la région toute entière », ajoute la même source.

L’Algérie réaffirme, par ailleurs, qu’elle « poursuivra ses efforts en faveur d’une solution politique pacifique garantissant l’unité et la souveraineté du peuple libyen dans le cadre de la paix et de la stabilité loin de toute ingérence étrangère, qui n’a fait qu’aggraver la situation et torpiller les efforts de règlement à travers le dialogue », conclut le communiqué.

Selon l’agence officielle, les protagonistes de la crise en Libye observent un cessez-le-feu au terme d’intenses efforts de l’Algérie en vue d’une solution politique et inclusive à la crise telle que préconisée par les Nations Unies.

Alger a multiplié, depuis quelques jours, les initiatives diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu en Libye en crise, alors que la logique de la guerre menaçait de prendre des proportions aux conséquences plus dramatiques pour le peuple libyen.

Soucieuse de rester à « équidistance » des deux camps, Alger a rejeté toute ingérence étrangère en Libye et a exhorté toutes « les parties libyennes à retourner rapidement à la table des négociations ».

Lundi dernier, en recevant le chef du GNA, Fayez El Serraj, le président Tebboune a eu à réitérer « l’attachement de l’Algérie à préserver la région de toute ingérence étrangère » au moment où la Turquie avait décidé de déployer des troupes en Libye « en soutien » au GNA.

Au terme de cet entretien, l’Algérie avait appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à « prendre ses responsabilités » et à « imposer un cessez-le-feu ». L’appel d’Alger a été suivi mercredi par la Turquie et la Russie, dont les deux dirigeants, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, avaient agi dans le sens initié par la diplomatie algérienne en appelant à un cessez-le-feu.

Accélérant ses efforts diplomatiques, l’Algérie avait accueilli le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, dans le cadre d’une visite officielle axée essentiellement sur la Libye. Le ballet diplomatique centré sur le règlement de la crise libyenne s’est poursuivi jeudi à Alger avec l’arrivée des chefs de la diplomatie égyptienne et italienne, Sameh Choukri et Luigi Di Maio.

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