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Ligue des champions : Munich décroche à Glasgow une qualification sans gloire

Ligue des champions : Munich décroche à Glasgow une qualification sans gloire

Munich s’est fait peur mais a décroché mardi à Glasgow face au Celtic une victoire 2-1 synonyme de qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions, et attend désormais de pied ferme le PSG pour lui disputer la première place du groupe.

Avec 9 points, les champions d’Allemagne sont assurés de terminer au moins deuxièmes du groupe. Ni Glasgow, défait lors des deux matches (3-0 à l’aller), ni Anderlecht, battu 5-0 à Paris et qui n’a toujours pas marqué le moindre point, ne peuvent plus leur disputer la qualification.

Le Bayern a marqué par Kingsley Coman (1-0, 22e) et Javi Martinez (2-1, 77e), et le Celtic par Callum McGregor (1-1, 74e).

Qualifié dans une poule facile, le « Rekordmeister » n’a cependant encore rien prouvé en Europe, depuis sa défaite 3-0 à Paris, le dernier match de Carlo Ancelotti.

La réception du Paris SG le 5 décembre, pour la dernière journée de la phase de poules, sera donc un test décisif pour Jupp Heynckes, en place depuis début octobre après le limogeage de Carlo Ancelotti.

Cette victoire en terre écossaise est la sixième consécutive depuis le retour d’Heynckes, l’entraîneur de 72 ans, héros du triplé coupe-championnat-Ligue des champions 2013, qui poursuit pas à pas son travail de reconstruction du géant bavarois.

La prochaine étape sera peut-être la plus difficile: le Bayern, leader de la Bundesliga, se déplace samedi à Dortmund dans l’antre du Borussia, deuxième à trois points, pour un « Klassiker » qui sent toujours la poudre.

– Grosse frayeur pour le Bayern –

Mardi soir, contre un adversaire présumé plus faible, et pour préparer le choc de Dortmund, Jupp Heynckes avait laissé au repos deux de ses cadres de la défense, Kimmich (latéral droit) et Hummels (central), respectivement remplacés par Rafinha et Süle.

Il avait surtout composé une attaque totalement inédite, pour pallier aux absences pour blessure de Robert Lewandowski, Thomas Müller et Franck Ribéry.

Derrière le trio James, dans l’axe, Robben et Coman sur les ailes, l’entraîneur avait aligné trois demis défensifs de métier, Martinez, Tolisso et Vidal. Ce dernier montant régulièrement en première ligne en position de numéro 10.

D’entrée, le Bayern avait la possession et s’efforçait de poser son jeu, ne laissant au Celtic que quelques contres, jamais vraiment dangereux.

Mais l’absence d’un véritable avant-centre allait peser lourd côté bavarois, et le gardien du Celtic Gordon n’a finalement été que très peu sollicité.

Jusqu’à ce que Coman débloque le compteur à la 22e minute, d’une action personnelle. A la réception d’une très longue passe de son gardien Ulreich, le Français grillait la politesse à Gordon sorti hors de sa surface, puis se jouait avec sang froid de trois défenseurs pour marquer de loin (1-0).

Ce but ne changeait pas la physionomie du match, la domination allemande se résumant souvent à une passe à dix à 30 mètres des buts adverses, ou à des centres facilement repoussés, faute d’une présence physique allemande dans la surface.

Les Allemands, qui jouaient avec le feu depuis un moment, se faisaient même une grosse frayeur avec l’égalisation de McGregor à un quart d’heure de la fin (1-1, 74e). Mais Martinez, d’une tête aux six mètres, reprenait victorieusement un centre d’Alaba trois minutes plus tard et redonnait l’avantage et la qualification aux siens (2-1, 77e).

Si Paris s’impose face au Celtic et le Bayern face à Anderlecht au prochain match, les deux équipes joueront à Munich une « finale » pour la première place du groupe.

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