Une de plus. Les attaques marocaines à l’encontre de l’Algérie n’en finissent plus. Abdelhak Khiame, dirigeant du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), en charge de la lutte antiterroriste, a critiqué, dimanche 14 mai lors d’une émission de radio, le manque de coopération de l’Algérie dans ce domaine.
Khiam accuse même l’Algérie d’avoir été à l’origine d’une forme de prolifération du terrorisme : « Ce pays, qui a d’ailleurs été derrière la création de nombre de groupes terroristes et qui a souffert de cette plaie des années durant, sait pertinemment que nul n’est à l’abri d’une attaque. »
Le patron du BCIJ pointe alors vers le risque émanant de la bande sahélienne : « Nous avons, pas loin de chez nous, une zone du Sahel où les armes circulent librement et en grandes quantités. Il nous faut réagir. »
En revanche, le responsable de la lutte antiterroriste fait mine de se montrer ouvert à une coopération avec les autorités du pays : « Même si l’Algérie ne coopère pas, le jour où nous saurons que les citoyens algériens sont menacés par une quelconque attaque, nous n’hésiterons pas à fournir les informations et l’aide nécessaire», assure-t-il.
Abdelhak Khiame n’en est pas à sa première déclaration contre l’Algérie. Il y a moins d’un moins, le 17 avril, le même critiquait déjà une absence supposée de coopération antiterroriste entre les deux pays, faisant porter la responsabilité de cette situation « à l’administration algérienne ».