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Marches du Hirak : les avocats dénoncent des « dépassements graves »

Marches du Hirak : les avocats dénoncent des « dépassements graves »

Le collectif de défense des détenus d’opinion signale plusieurs interpellations parmi les robes noires lors des marches des 106e et 107e vendredis dans différentes villes du pays.

Dans un communiqué rendu public ce samedi 6 mars, le collectif qualifie ces interpellations de « dépassements graves et irresponsables », portant « atteinte à la dignité des avocats ».

Lors de la marche du 26 février à Oran, les avocats Mebrek Ahmed et Omar Boussag du barreau de la même ville ont été embarqués par la police. Le dernier nommé aurait été violenté, selon la même source. Le même jour, Me Mounir Gherbi, du barreau de Sétif, a été retenu pendant quatre heures dans un commissariat de police.

Vendredi dernier. 5 mars, au moins deux cas similaires ont été signalés. L’avocat Hamitou Mohamed Amine a été arrêté à El Bayadh et évacué à l’hôpital suite à son agression, selon le collectif qui signale aussi l’interpellation à Boussaada de l’avocate Chekir Salima qui n’a été relâchée que tard dans la nuit. « Tous les collègues victimes de ces pratiques prendront les dispositions légales qui s’imposent à l’encontre de leurs auteurs », conclut le collectif.

Les marches du Hirak ont repris la mi-février en Algérie, après près d’une année de suspension à cause de la pandémie de Covid-19. Le 16 février, une marche grandiose s’est déroulée à Kherrata, qui a été le théâtre de la plus grande mobilisation contre le 5e mandat de Bouteflika, il y a deux ans.

Le 22 février, des marches pacifiques ont eu lieu à Alger et dans plusieurs villes du pays, pour réclamer le changement, la libération des détenus d’opinion et dénoncer la répression contre les activistes du Hirak et les manifestants pacifiques.

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