Alger poursuit sa modernisation. La capitale algérienne sera dotée d’une nouvelle gare ferroviaire à la hauteur de son statut. La nouvelle infrastructure sera implantée dans le quartier de Bab Ezzouar, non loin de l’aéroport international Houari Boumédiène.
L’actuelle gare centrale de la capitale algérienne est vieille de plus de 160 ans. Elle a été inaugurée en 1862. Sa situation, près du port et en bas de la Casbah, était adaptée à l’époque, mais ne l’est plus avec l’extension de la ville. De même que sa capacité. Alger a besoin du reste d’une gare centrale moderne à l’instar des autres grandes capitales du monde.
La réalisation d’une nouvelle gare a été annoncée samedi 28 juin par un responsable de l’ANESRIF, l’agence algérienne de suivi des investissements ferroviaires, dans une déclaration à l’APS en marge de la Foire internationale d’Alger (FIA).
Une gare ferroviaire à la hauteur du statut de la ville d’Alger
Le choix de Bab Ezzouar pour l’implantation de la future gare ferroviaire centrale n’est pas fortuit. L’objectif est de faire la jonction avec les lignes ferroviaires urbaines et suburbaines d’Alger, les lignes nationales et les autres moyens de transport (tramways, métro, bus et taxis), a expliqué le responsable de la communication d’ANESRIF.
Outre son utilité pour la mobilité, la future gare est aussi voulue comme une infrastructure qui contribuera au rayonnement de la ville d’Alger. Des critères « strictes » ont été définis pour la sélection du bureau d’étude qui réalisera la conception, afin d’avoir un ouvrage à la hauteur du statut de la ville d’Alger, a fait savoir la même source.
Le responsable d’Anesrif a, en outre, fait savoir que la ligne ferroviaire minière Béchar-Gara Djebilet sera livrée avant le délai contractuel prévu en mars 2026. Les travaux de cette ligne longue de 950 kilomètres se poursuivent à un rythme accéléré et l’ouvrage sera entièrement livré avant fin 2025. La ligne est destinée à transporter le minerai de fer du méga gisement de Gara Djebilet, près de Tindouf, aux usines de traitement à Béchar, puis vers les ports de l’Ouest du pays.
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