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Mohamed Aïssa hausse le ton contre le prédicateur salafiste Ferkous

Mohamed Aïssa hausse le ton contre le prédicateur salafiste Ferkous

La dernière contribution mensuelle du prédicateur salafiste Mohamed Ali Ferkous publiée sur son site officiel autour du « courant d’ahl Es-Sunna (communauté de la sunna) » et « ceux qui suivent les passions » suscite la polémique.

Dans cette tribune, le prédicateur salafiste se propose de « mettre la lumière » sur ce qui définit la communauté de la sunna en excluant de nombreuses catégories sociales. Mohamed Ali Ferkous écarte par exemple ceux qui recourent aux grèves et aux manifestations ou encore ceux qui militent pour les droits des femmes.

Des imams et d’autres personnalités ont alerté sur les dangers de ce genre de discours et ses conséquences sur la société. L’Association des oulémas musulmans l’a accusé de susciter la fitna et la division entre les musulmans, rapporte El Khabar. « Nous lisons ces jours-ci un article de certains qui prétendent appartenir à la communauté de la sunna en excluant les autres, suscitant la fitna, trompant les musulmans et les mettant dans la catégorie de ceux qui suivent les passions », a dénoncé l’organisation citée par le journal.

À partir de Relizaine, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a réagi en estimant que « l’État va faire face aux idées sectaires qui tentent de diviser la société ». « L’État va se charger de faire face à ces pensées déviantes et la loi sera appliquée sur leurs auteurs. Ces pratiques ne seront pas ignorées comme cela se passait auparavant afin que ces idées ne s’enracinent pas dans la tête de nos enfants, dans les écoles, les mosquées et les universités. Et pour qu’elles ne soient pas la cause qui fera couler le sang des Algériens », a indiqué Mohamed Aïssa cité par le site de la Radio nationale.

Ce n’est pas la première fois que le prédicateur salafiste fait parler de lui. Dans un entretien accordé à El Watan début février, Bouabdellah Ghlamallah avait parlé de la désignation par l’Arabie saoudite de Mohamed Ali Ferkous comme représentant de la mouvance salafiste en Algérie. « Celui qui a désigné Ferkous en tant que représentant du courant salafiste en Algérie est l’invité de l’université d’Oum El Bouaghi et ce même Ferkous prêche toujours dans une mosquée », avait déclaré le président du Haut conseil islamique (HCI).

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