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Mokrane Aït Larbi : « Le pouvoir pousse à la violence »

Mokrane Aït Larbi : « Le pouvoir pousse à la violence »

L’homme politique algérien Mokrane Aït Larbi a dénoncé « avec énergie », ce mercredi, la « grave atteinte » aux droits de l’Homme que le pouvoir algérien « porte au quotidien ».

« Ni la Constitution ni les pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme, ratifiés par l’Algérie, n’autorisent les pouvoirs publics à interdire et même à limiter notamment la liberté d’expression et de réunion pacifique », affirme l’avocat qui estime que « ces interdictions démontrent si besoin est que le pouvoir reste l’un des rares au monde à réprimer les mouvements pacifiques ».

Aït Larbi a également évoqué « les poursuites engagées contre des bloggeurs, journalistes et militants des droits de l’Homme », l’interdiction des « activités du café littéraire d’Aokas réprimées par la police, censée être au service du peuple » ainsi que la convocation par la Gendarmerie « des militants du RPK […] suite à un séminaire organisé au village Arous les 21 et 22 de ce mois ».

« Un pouvoir qui réprime les mouvements pacifiques pousse forcément à la violence pour braquer encore une fois les projecteurs sur la Kabylie, afin de sceller ‘’l’union sacrée’’ au sein du pouvoir, en prévision de la présidentielle 2019 », affirme Mokrane Aït Larbi qui apporte par ailleurs son soutien aux « mouvements pacifiques et demande au Gouvernement d’honorer les engagements de l’Algérie pour le respect de nos droits ».

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