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Mondial 2022. Algérie-Burkina Faso : Belmadi évacue la pression

Mondial 2022. Algérie-Burkina Faso : Belmadi évacue la pression

L’Algérie accueille ce mardi 16 novembre à Blida le Burkina Faso dans un match décisif dans les qualifications à la Coupe du monde 2022.

Les deux équipes se disputeront la première place du groupe A, qualificative à la phase des barrages. Un match nul suffira à l’Algérie de passer.

|Lire aussi : Algérie-Burkina Faso : la fête doit être totale à Blida

Le sélectionneur national Djamel Belmadi  était ce lundi en conférence de presse pour parler justement de cette rencontre couperet et d’autres sujets encore. 

Dans toutes ses réponses aux questions des journalistes, Belmadi a réitéré que tout se passera sur le terrain et qu’il ne faut pas crier victoire avant d’avoir fait le boulot mardi sur la pelouse du stade Mustapha-Tachker de Blida.

Il reconnait que sur l’ensemble de ce qu’elle a montré ces derniers mois, l’EN mérite de se qualifier, mais il faudra le prouver encore sur ce match.

« Sur la durée, avec tout ce qu’on a fait, ce serait plus que dommageable de ne pas se qualifier, mais il s’avère qu’il y a un match à jouer et qu’il y a au moins un point à prendre et il faudra le faire », dit-il. Le coach affirme avoir bien étudié le jeu de l’adversaire, mais là encore, « c’est le résultat qui nous dira à la fin si on l’a bien étudié ».

Le Burkina Faso vient d’être tenu par le Niger chez lui, mais Djamel Belmadi ne semble pas trop tenir compte de cela. « Chaque match a sa vérité. Ce qu’ils ont produit contre le Niger nous importe dans le sens où on étudie à chaque fois, mais le match qu‘ils jouent contre nous est d’une tout autre importance. Ils savent qu’ils doivent absolument gagner. Même en ayant gagné face au Niger, la donne n’aurait pas changé énormément », explique le sélectionneur de l’Algérie.

« Je n’ai pas d’inquiétudes »

« Je n’ai pas d’inquiétude quant à la manière de jouer du Burkina, sauf sur quelques situations limite au match aller (1-1 à Marrakech, ndlr), mais dans l’ensemble, je n’ai pas de soucis là-dessus », ajoute-t-il.

Concernant les joueurs blessés, Djamel Belmadi a confirmé que Youcef Belaïli s’est entraîné hier (dimanche) et qu’il devrait être d’attaque pour le match. Quant au défenseur Youcef Atal, le coach a rappelé que l’équipe « a joué beaucoup de matchs sans lui ».

L’arbitrage non plus n’inquiète pas Belmadi, même après les erreurs constatées lors du match face à Djibouti au Caire.

« Ça fait longtemps que ça dure, quasiment dans tous les matchs depuis les qualifications de la CAN, c’est sûr et certain, ce n’est pas un hasard », mais pour le match de demain, Belmadi se félicite que ce soit « un arbitre de niveau mondial » qui le dirige. « J’en suis vraiment satisfait, inchallah je vais vous dire ça à la fin du match », espère-t-il.

Rappelant le match de 2013 qui a vu l’Algérie se qualifier au mondial 2014 aux dépens du Burkina Faso (2-3, 1-0), le coach national reconnait que « l’expérience c’est toujours une bonne chose » et estime que « la différence c’est qu’il était directement qualificatif pour le mondial », contrairement à cette fois où il reste encore un autre tour.

« Tout se passera sur le rectangle vert »

Djamel Belmadi ne s’est pas trop attardé sur les déclarations de l’entraîneur adverse. « Qu’ils aient envie de gagner évidemment c’est leur droit (…) Ils peuvent dire tout ce qu’ils ont envie de dire, après ce n’est pas mon problème, il y a le carré vert, c’est là où tout se passe », se contente-t-il de dire. 

À propos de « carré vert », celui de Blida était de nouveau évoqué par les journalistes. Cette fois, Belmadi, semble mieux satisfait de la pelouse. 

« On s’est entraîné sur la pelouse, on était évidemment pressés de voir dans quel état elle était. J’avais déjà eu des informations et je l’ai constaté par moi-même. Elle est évidemment beaucoup mieux que les deux dates précédentes. J’ai envie de dire que ce n’était pas très difficile. Elle est beaucoup plus praticable et beaucoup plus propice au football que l’on veut jouer », se félicite-t-il.

L’équipe nationale continuera la campagne des qualifications à Tchaker et pourra par la suite jouer « ailleurs », révèle Belmadi. Ailleurs, c’est-à-dire au nouveau stade d’Oran.  « En tous les cas, le souhait est là, c’est sûr. Oran c’est le stade qui est le plus prêt puisqu’il va accueillir les jeux méditerranéens. Donc après la date Fifa du mois de mars on ira jouer ailleurs », indique le coach. 

Au public, qui va assister à un match de l’équipe nationale pour la première fois depuis plus d’une année et demi, Belmadi lance ce message : « On est très heureux de retrouver nos supporters. Les billets sont partis à une vitesse grand V, je sais qu’ils vont entrer au stade tôt, avec les intempéries. Ce que l’on peut leur dire, il faut respecter les hymnes nationaux, pas besoin de siffler, il y a d’autres manières d’encourage l’équipe. »

Enfin, concernant la Coupe du monde au Qatar, Djamel Belmadi estime que si l’Algérie s’y qualifie, elle s’y sentira à domicile puisque plusieurs de ses joueurs y évoluent. C’est comme « notre deuxième pays », affirme le sélectionneur national.

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