La crise diplomatique qui isole le Qatar de ses voisins du Golfe a eu un « impact minimal » mais les préparatifs se poursuivent « dans les temps » dans le pays organisateur du Mondial-2022 en dépit des « désagréments », a indiqué dimanche le patron du comité d’organisation.
Alors que l’Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés ont décidé en juin de rompre leurs liens avec Doha, accusé de soutenir le « terrorisme », l’impact de la plus grave crise diplomatique qui frappe le Moyen-Orient depuis des années est « minimal », a déclaré Hassan Al-Thawadi dans un entretien à la chaîne Al-Jazeera programmé dimanche.
« En termes d’avancement des chantiers ou de construction des stades, du progrès a été fait », a-t-il poursuivi, avant de rassurer sur les délais: « Les projets avancent dans les temps. Aucun retard n’a eu lieu. »
Des fournisseurs ont été trouvés en dehors des pays en froid avec le Qatar, a-t-il assuré, pour permettre la poursuite des chantiers, alors que le monde de football s’est interrogé sur les capacités du petit émirat à pouvoir être prêt à temps pour l’événement.
La crise a néanmoins « créé un désagrément », a reconnu Hassan Al-Thawadi.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont appliqué des mesures économiques, comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes, qui peuvent se répercuter sur l’organisation du Mondial, notamment au niveau de l’approvisionnement en matériaux pour la construction des stades et des infrastructures.
Le Qatar avait initialement donné la priorité à des fournisseurs des pays du Golfe, mais a indiqué par la suite avoir établi des contacts avec des entreprises chinoises et malaisiennes depuis que la crise a éclaté le 5 juin.