La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a affirmé ce mardi 11 juin, que les mesures, appliquées dernièrement dans la filière montage automobile, pour réduire la facture de l’importation des kits « CKD-SKD », étaient « transitoires » et visaient un réajustement de la balance des paiements, rapporte l’agence officielle.
« Il s’agit de mesures transitoires visant à réajuster la balance des paiements et à apporter des correctifs à même de mieux orienter le dispositif d’incitation dédié à la filière automobile », a-t-elle précisé lors d’une audience qu’elle a accordée à l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, selon la même source.
M. Tamazirt a tenu à rassurer l’ambassadeur d’Espagne, et à travers lui l’ensemble des investisseurs étrangers, que l’Algérie respectait ses engagements avec ses partenaires, tout en réitérant la volonté du gouvernement algérien à poursuivre son accompagnement du secteur du montage automobile, connaissant une « pleine mutation », pour arriver à une industrie automobile intégrée.
Le gouvernement a décidé d’imposer des quotas aux quatre usines de montage implantées dans le pays : Renault, Sovac, Hyundai et Kia.