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Mort de Fekhar : « une honte » pour l’Algérie, dénonce Amnesty International

Mort de Fekhar : « une honte » pour l’Algérie, dénonce Amnesty International

Amnesty International a réagi vivement, ce mardi 28 mai, à l’annonce de la mort en détention du militant des droits de l’Homme Kamel eddine Fekhar, dénonçant une « honte » pour l’Algérie.

« Kamel eddine n’aurait jamais dû être arrêté. Sa mort en détention exige des autorités algériennes qu’elles examinent leur traitement de Fekhar et leur bilan épouvantable en matière de droits humains. Les autorités doivent immédiatement ordonner une enquête effective, indépendante et impartiale sur les circonstances de son décès et traduire en justice toute personne soupçonnée d’avoir une responsabilité pénale dans cette affaire », a déclaré Najia Bounaim, directrice des campagnes pour l’Afrique du Nord, cité dans le communiqué.

« Les autorités algériennes doivent immédiatement revoir leurs politiques répressives et le traitement honteux réservé aux militants et aux manifestants dans le pays et laisser un espace à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement », a ajouté Amnesty.

L’ONG de défense des droits de l’Homme rappelle le cas Mohamed Tamalt « décédé à l’hôpital universitaire de Mohamed Lamine Dabbaghin à Bab El Oued, à Alger, après une grève de la faim entamée le 27 juin 2016 et qui aura duré cinq mois ». Un décès resté sans suite : aucune enquête n’a été menée.

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