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MSP : Makri corrige Soltani

MSP : Makri corrige Soltani

À quelques jours de la tenue du congrès du MSP, prévu le 10 mai prochain, les échanges entre l’actuel président du parti et l’ancien ministre Bouguerra Soltani se poursuivent.

Sur son compte Facebook, Abderazak Makri a tenu à répondre à Soltani à la veille de la tenue de la seconde session du Madjliss Echourra prévue ce vendredi, laquelle aura à enrichir les documents qui seront soumis au congrès.

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« Le congrès du mouvement est une affaire interne. Qu’il s’agisse du choix des dirigeants et des politiques qui en découlent, du choix du président du mouvement, de la loi fondamentale et ou encore du programme politique, cela se fait par la volonté des congressistes et non à travers les médias, les télévisions satellitaires et les réseaux sociaux. Et aucun agent extérieur ne peut changer cette réalité », écrit Abderazak Makri.

Dans des déclarations à la presse parues il y a quelques jours, l’ancien ministre Bouguerra Soltani a assuré « qu’il ne présentera pas sa candidature tant que les statuts du parti sont maintenus en l’état ».

Il a indiqué que les militants de la base ont remis leurs propositions vendredi dernier à la commission de préparation du congrès dans lesquelles ils se sont exprimés sur la participation ou non au Gouvernement.

Par ailleurs, Soltani, favorable au retour du parti dans le giron du pouvoir, a proposé l’organisation de « primaires » dans les bureaux de wilayas, mais qui n’a pas été retenue au motif de son « coût ».

Makri a proposé à ce que les postulants à la présidence présentent leur candidature un mois avant le congrès.

« Il n’y a pas de confrontation, de conflit, ni de problème de quelque type que ce soit au sein du mouvement au sujet du congrès », soutient Makri ajoutant que « l’expression par certains membres de leurs opinions dans les médias n’indique pas qu’il y a conflit au sein du mouvement ».

« Les structures du mouvement et ses institutions locales fonctionnent normalement et en parfaite harmonie pour parachever le programme du mouvement jusqu’au congrès, et les documents ont été examinés et enrichis en toute responsabilité et souveraineté ».

« Le débat sur les idées et le développement à travers des centaines de conférences et ateliers vise à créer une culture et une tradition politique sur la scène politique qui confèrent aux partis un statut d’institutions de pensée et d’intérêt public, et non des institutions qui sont préoccupées par leur situation intérieure (…) », allusion à l’époque ou Bouguerra occupait des postes ministériels.

« Il n’y a pas de confrontation sur la participation ou la non-participation au Gouvernement, et le congrès définit les principes et les politiques, comme tous les partis, et n’est pas en mesure de statuer sur l’affaire du Gouvernement qui relève du conseil consultatif », souligne Makri.

« Les discussions, depuis la création du parti, sur cette question dans le cadre du congrès ne sont que des balivernes ».

Assurant que les discussions autour des documents visent « le renouveau de la pensée islamique », Abderazak Makri soutient que « la proposition d’un nouveau modèle pour la concurrence sur les responsabilités relève d’une initiative lancée lors des dernières élections et constitue une exigence de la base ».

« Elle traduit L’évolution naturelle du mouvement, une volonté sincère de moraliser la concurrence pour la rendre transparente, passer de l’ère des personnes à celle des idées », écrit-il.

Considérant que « les tendances au sein du mouvement autour des idées de développement ne sont ni figées, ni rigides, ni polarisées (…) », Abderazak Makri considère que « les fuites organisées et les observations concernant les documents du congrès n’auront pas d’incidence sur les travaux du comité de préparation (…) ».

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