Rachid Nekkaz continue de montrer sa reconnaissance envers le président Abdelmadjid Tebboune.
Cette fois, l’activiste qui a renoncé définitivement à la politique en Algérie, remercie le président de la République pour avoir mis fin à « neuf ans de déni » de sa présence en Algérie.
Dans un communiqué posté sur Facebook, il affirme que le chef de l’État vient de « mettre fin en 24 heures à 9 ans de déni de sa présence légale en Algérie ». Il assure que « tous ses documents administratifs lui ont été renouvelés ».
L’activiste qui s’est révélé aux Algériens durant le hirak affirme que depuis le « fameux grand rassemblement » du 8 mars 2014 à la Grande Poste d’Alger, soit 5 ans avant le Hirak, le régime du président déchu Abdelaziz Bouteflika, avec à sa tête Ahmed Ouyahia (à l’époque Premier ministre), avait « donné l’ordre à toutes les administrations » du pays de « ne lui renouveler aucun document » administratif en Algérie.
Conséquence de cette décision, Rachid Nekkaz affirme qu’il s’est ainsi retrouvé sans permis de conduire depuis 2014. « Aucun certificat de résidence. Pas de renouvellement de passeport. Pas de carte d’électeur. RIEN », relate Rachid Nekkaz.
Nekkaz : fin d’un « cauchemar qui a duré neuf ans » en Algérie
L’activiste affirme que le président Tebboune « vient de mettre fin à ce cauchemar administratif, à cette injustice criante et au mépris de tous ses droits les plus élémentaires en donnant l’ordre de renouveler tous les documents d’identité de l’opposant algérien ». « En 24 heures, ce fut chose faite », a-t-il dit.
Cette étape est la dernière de la série de mesures prises en faveur de Nekkaz qui a bénéficié le 19 mars dernier de la levée de l’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) qui frappait cet activiste politique. Cette levée a été notifiée à l’activiste le 22 mars dernier.
Rachid Nekkaz a bénéficié en outre de trois grâces présidentielles accordées en 2 ans. Après ces mesures, Rachid Nekkaz affirme que le président Tebboune vient d’ « entreprendre ce qu’aucun homme politique algérien n’a eu le courage de faire depuis 9 ans : considéré Rachid Nekkaz comme un simple citoyen comme les autres ». Pour tout cela, Rachid Nekkaz remercie le président Tebboune.
Rachid Nekkaz avait été écroué le 4 décembre 2019. Après 443 jours passés en prison, il a été libéré le 19 février 2021, dans le cadre d’une grâce présidentielle accordée aux détenus du hirak.
Il a été de nouveau arrêté en mai 2022, puis condamné le 3 juillet par la Cour d’Alger à cinq de prison ferme, avant d’être libéré le 18 janvier 2023, dans le cadre d’une grâce présidentielle « exceptionnelle ».