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Nouveau gouvernement : sept choses à retenir

Nouveau gouvernement : sept choses à retenir

Trois semaines après l’élection présidentielle, Abdelmadjid Tebboune a nommé, ce jeudi 2 janvier, son premier gouvernement dirigé par le premier ministre Abdelaziz Djerad. Voici ce qu’il faut retenir :

1. Absence du poste de vice-ministre de la Défense. Contrairement à son prédécesseur, Abdelmadjid Tebboune n’a pas nommé de vice-ministre de la Défense nationale dans son premier gouvernement. Le président de la République est également ministre de la Défense nationale.

2. Absence de ministres d’État et de super-ministères. Aucun ministre ne possède cette qualité dans le nouveau gouvernement. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères et éphémère premier ministre par intérim, est le numéro deux du gouvernement. Le nouveau gouvernement ne contient également aucun super-ministère.

3. Absence d’un ministère de l’Économie. Même si la relance de l’économie figure parmi ses grands chantiers prioritaires, le président Tebboune a choisi de ne pas nommer un ministre de l’Économie. Une anomalie déjà pointée du doigt par le passé. Il se contente d’un ministre des Finances qui a déjà occupé le même poste sous Bouteflika.

4. Plusieurs anciens ministres restent à des postes clés : Boukadoum (Affaires étrangères), Zeghmati (Justice), Kamel Beljoud (Intérieur), Mohamed Arkab (Énergie) et Cherif Omari (Agriculture). Hassan Mermouri retrouve le portefeuille du Tourisme qu’il a déjà occupé sous Bouteflika. Sid Ahmed Ferroukhi est également de retour dans le secteur de la Pêche. Farouk Chiali, ministre des Travaux publics et des Transports, a déjà occupé le même poste sous Bouteflika.

5. Houda Feraoun quitte le gouvernement. Elle était l’une des ministres les plus critiquées sous Bouteflika. Elle quitte le ministère des TIC, remplacée par Brahim Boumzar, un cadre du secteur.

6. On notera l’arrivée de Ferhat Ait Ali au ministère de l’Industrie, Ammar Belhimer à la Communication et Chems Eddine Chitour à l’Enseignement supérieur. Aucune figure connue du Hirak n’a intégré le gouvernement.

7. Un gouvernement de 39 membres, dont cinq femmes, sept ministres délégués et quatre secrétaires d’État. Dans un contexte de crise, une telle équipe aura sans doute du mal à donner l’exemple en matière de réduction des dépenses de fonctionnement.

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