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« On ne peut pas aller au dialogue sans Louisa Hanoune »

« On ne peut pas aller au dialogue sans Louisa Hanoune »

La secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, en détention provisoire à la prison de Blida depuis 41 jours, comparaît ce mercredi 19 juin devant le juge d’instruction au tribunal de Blida, a indiqué mardi à Alger Ramdane Taâzibt lors d’une conférence animée par le comité national pour la libération de cette détenue.

Selon ce responsable, le collectif d’avocats est optimiste quant à une éventuelle remise en liberté provisoire de Louisa Hanoune d’autant qu’elle a « des problèmes de santé ». « Sa vie est en danger », a alerté son avocat Me Dabouze, membre du comité.

Dans le cadre de la campagne pour la libération de Louisa Hanoune, le comité a lancé un appel à un rassemblement jeudi devant le siège du parti, tandis que des sit-in sont prévus devant les consulats et ambassades dans plusieurs dizaines de capitales étrangères, a précisé Taâzibt.

Pour Mohand Arezki Ferrad, si le pouvoir veut prouver sa sincérité d’aller au dialogue, il « n’a qu’à libérer Louisa Hanoune ». « Mme Hanoune est malade. On ne peut pas dire, demain, qu’on ne savait pas. On ne peut pas aller au dialogue sans Louisa Hanoune », a affirmé, pour sa part, Zhor Bitat.

Une autre demande de liberté provisoire sera introduite par le collectif d’avocats la semaine prochaine si aucune évolution de la situation n’est enregistrée d’ici là. Pour rappel, Zhor Bitat a écrit à Gaid Salah et à Bensalah pour plaider la libération de Louisa Hanoune. Mais le comité n’a pas reçu de réponse, selon Tâazibt.

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