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Otages libérés : cette lettre et ces sourires qui enragent Israël

Otages libérés : cette lettre et ces sourires qui enragent Israël

Malgré le nombre considérable de victimes des bombardements israéliens et la destruction d’une grande partie de Gaza, l’armée israélienne n’a pas gagné la guerre.

C’est même le mouvement Hamas qui ne cesse de marquer des points, notamment sur le plan de l’image.

La libération des premiers otages par le Hamas a donné lieu à des scènes totalement inattendues.

Les sourires de certains d’entre eux au moment de leur libération font rager Israël dont la machine de propagande fait tout pour que ces images ne soient pas diffusées à large échelle.

Une partie des efforts de propagande de l’armée israélienne pour justifier ses crimes à Gaza ont été annihilés par ces vidéos de quelques secondes montrant des otages saluant leurs ravisseurs en les quittant pour retrouver leurs familles.

On y voit des otages de tous les âges, des femmes et des enfants notamment, mais aussi des hommes asiatiques, arborant de larges sourires au moment de monter dans les véhicules de la Croix-Rouge qui les achemineront en territoire israélien.

Ils ont aussi salué les combattants du Hamas en treillis et encagoulés.

Ces derniers les ont aidés à monter dans les véhicules et même porté certains d’entre eux, les personnes âgées et les enfants.

Il n’y a aucune animosité dans leur regard. Pour beaucoup, cela est dû au fait qu’ils n’ont pas été maltraités pendant leur captivité, ce que le Hamas a d’ailleurs toujours soutenu depuis le 7 octobre.

Inacceptable cependant pour Israël qui a bâti toute sa stratégie pour faire taire le monde devant ses crimes, sur la « barbarie » de ce que l’État hébreu appelle les « terroristes » du Hamas.

Otages libérés : le Hamas marque encore des points face à Israël

Pour les médias israéliens, qui se gardent de montrer ces images, il s’agit d’une mise en scène et les otages se sont comportés ainsi sous la contrainte.

Difficile néanmoins de croire à une telle version. Les responsables israéliens eux-mêmes n’y croient pas puisqu’ils ont interdit aux otages de s’exprimer dans les médias.

Jusqu’à maintenant, aucun des otages montrés en train de sourire n’est passé à la télé pour expliquer qu’il l’a fait sous la contrainte.

C’est pourtant bien plus simple pour détruire la propagande du Hamas, si elle en était vraiment une.

Même la femme qui a laissé un écrit émouvant à ses ravisseurs ne s’est pas exprimée dans les médias pour dire qu’elle a été forcée d’écrire sa lettre.

La femme a été retenue en otage avec sa fille de six ans. Dans la lettre écrite en hébreu et diffusée par le Hamas avec une traduction en arabe, Daniel Aloni exprime sa gratitude aux combattants palestiniens pour leur comportement avec sa fille Emilia pendant sa captivité.

« Je vous devrai reconnaissance éternellement », a-t-elle écrit.

La presse israélienne enrage et assure que la lettre a été écrite sous la contrainte sans toutefois inviter la femme pour le dire elle-même de vive voix.

Simultanément à ces points marqués par la résistance palestinienne, la propagande israélienne continue d’être mise à mal par des journalistes étrangers indépendants.

Israël décrit son agression contre Gaza comme une « riposte » à de prétendus meurtres d’enfants et viols de femmes le 7 octobre par les combattants du Hamas.

Des compilations ont été réalisées à partir de vidéos prétendument filmées par les commandos du Hamas lors de l’attaque, par des civils israéliens avec leurs smartphones ou à partir des images des caméras de surveillance.

Elles ont été remises aux médias internationaux pour les convaincre que les combattants du Hamas sont bien des « animaux humains », comme les a qualifiés le ministre de la Défense Yoav Galant.

Owen Jones, journaliste britannique travaillant pour The Guardian, a visionné un de ces films et ce qu’il en déduit met à mal toute la version israélienne : dans la compilation de 43 minutes, il n’y a aucune preuve de meurtre d’enfants ou de bébés, de femmes violées ou de femmes enceintes éventrées, a assuré le journaliste.

Tout ce qui a été raconté au monde depuis le 7 octobre n’est qu’une machination visant à justifier les crimes commis à Gaza où 15 000 civils, dont 6000 enfants, ont été tués en moins de deux mois.

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