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Ould Abbes : « Nous n’avons jamais mandaté Tliba pour parler du 5e mandat »

Ould Abbes : « Nous n’avons jamais mandaté Tliba pour parler du 5e mandat »

Le FLN n’a pas mandaté le député de Annaba Baha Eddine Tliba pour faire circuler un appel politique demandant au président Abdelaziz Bouteflika de se présenter pour un cinquième mandat présidentiel en 2019.

« Nous n’avons jamais mandaté Tliba pour parler du 5e mandat. Jamais. Au contraire. D’ailleurs, nous allons le rappeler à l’ordre. J’ai déclenché une enquête pour avoir les tenants et les aboutissants de cette affaire qui a pris une certaine tournure », a annoncé Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN, dans une déclaration à TSA.

Ould Abbes réagissait à l’annonce faite par Tliba, ce dimanche 4 février, dans un entretien à TSA Arabi, à propos de la constitution d’une coordination avec une liste de personnalités qui vont appeler le chef de l’État actuel de rempiler pour un autre mandat présidentiel l’année prochaine. Il a cité, entre autres, les noms de Abdelaziz Belkhadem, Abdelmalek Sellal, Amar Saâdani, Hamid Grine, Abdelkader Ouali, Chakib Khelil, El Hadi Ould Ali, Said Bouhadja et Abdelwahab Nouri.

« Nous élaborons actuellement la liste finale des personnalités signataires qui sera dévoilée prochainement lors d’une conférence de presse. Nous n’acceptons pas que les gens signent avec le crayon pour que leurs noms soient effacés après », a déclaré Tliba. Il a estimé que Ould Abbes et les autres responsables de l’État ne doivent pas trop tarder pour « prendre le train du cinquième mandat ». « Celui qui rate le train doit revenir sur ses pas », a-t-il appuyé.

« Tliba est entrain de s’agiter »

« Tliba est entrain de s’agiter. J’ai demandé un compte-rendu sur cette histoire. J’aurai demain (lundi) les résultats.  Des personnalités m’ont appelé pour me dire qu’ils n’étaient pas au courant de ce qui se passe », a révélé Djamel Ould Abbes.

Le SG du FLN a rappelé avoir dit que la question du 5e mandat pour le président Bouteflika n’est pas à l’ordre du jour. « Je l’ai encore dit et répété à Hamam Bouhadjar (Ain Témouchent). Ce n’est pas le moment de parler du 5e mandat. Dans aucun pays, on parle d’un mandat présidentiel, un an et demi avant, Jamais. Même en Russie, Poutine ne s’est prononcé que trois mois avant les élections », a-t-il souligné.

À Hamam Bouhadjar, Ould Abbes a demandé aux militants et aux cadres du FLN, parti de la majorité parlementaire, de ne pas évoquer publiquement le 5e mandat pour Bouteflika. « Il est formellement interdit d’aborder l’affaire du 5e mandat. On ne doit pas parler du 5e mandat. Jamais. Nous travaillons sérieusement pour établir un bilan et évaluer ce qui a été réalisé (par le président Bouteflika). Les opinions publiques nationale et internationale doivent être mises au courant sur ce qui a été fait en Algérie. La décision du 5e mandat est chez le président de la République et président du parti, pas chez nous. Le temps viendra pour en parler, mais ce n’est pas encore dans notre agenda », a déclaré le premier responsable du FLN.

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