Les militants du FLN sont désormais avertis. « Les prises de positions sont soumises à une autorisation préalable de la direction du parti », a mis en garde ce dimanche 4 mars Djamel Ould Abbes dans une déclaration à la presse.

Le patron  du FLN réagissait aux critiques du sénateur Abdelwahab Benzaïm, convoqué par la commission de discipline du parti après avoir demandé le départ de Benghrit.

Il assume pleinement sa décision. « Tous ceux qui transgressent le statut et le règlement intérieur du parti passeront à la commission de discipline. Nous avons déjà convoqué 7 cadres, le huitième sera entendu demain. On ne pardonnera à personne », menace-t-il.

Ould Abbes soutient que « l’époque du chantage et du marchandage est révolue ». «Le FLN sera nettoyé », insiste-t-il.

Crise dans l’éducation : « Le FLN a fait la médiation » 

Le patron du FLN clame haut et fort le rôle positif du parti qui, selon lui, « a procédé à une médiation entre le ministère de l’Éducation et le Cnapeste».

Une médiation initiée « suite aux instructions du président de la République qui a invité les partis concernés au dialogue », souligne Ould Abbes. Pour lui, cette médiation était salutaire puisqu’elle a permis de désamorcer la crise.

Dans un autre chapitre, le SG du FLN a traité « de parasites » ceux qui s’agitent autour du cinquième mandat. « Notre fidélité au président est incontestable, nous continuons à travailler avec lui ».

Qu’en-test-il pour le congrès du parti annoncé pour le 19 mars ? Sans être affirmatif, Ould Abbes a ouvert la porte au report : « Nous sommes en train de travailler sur les réalisations du président de la République depuis 1999. Le travail est achevé dans 22 wilayas ». Pas très sûr que le parti aura le temps pour boucler les rapports au niveau national dans moins de deux semaines.