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Ouyahia défend « la légitimité de l’espoir et de l’espérance en l’avenir de l’Algérie »

Ouyahia défend « la légitimité de l’espoir et de l’espérance en l’avenir de l’Algérie »

NewPress

Ahmed Ouyahia s’est montré, ce mercredi 27 septembre, plus conciliant lors de ses réponses aux interrogations des membres du Conseil de la nation (Sénat). Le Premier ministre a d’abord tendu la main à l’opposition avant de proclamer que le débat sur le plan d’action du gouvernement, adopté par les deux chambres du Parlement, a prouvé « la vitalité de la vie démocratique en Algérie ».

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« Il est vrai que la démocratie algérienne n’a pas atteint le niveau des pays occidentaux qui nous ont précédés de deux siècles. Ils nous ont précédés parce que nous étions colonisés. Vous pouvez être fiers que la liberté d’expression politique et médiatique en Algérie à l’avant-garde de ce qui existe dans les pays arabes et en Afrique », a-t-il dit.

Ouyahia est remonté jusqu’à 1997 pour rappeler les massacres de Bentalha, Rais, Ramka, Had Chkala et Mghila. « Des crimes sans commune mesure dans le monde. Des milliers de victimes. Dans deux jours, nous allons célébrer le douzième anniversaire de l’adoption de la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale. C’est cette paix et cette réconciliation qui permettent aujourd’hui au peuple algérien d’être uni. Il y a aujourd’hui de la sécurité. Je le dis en toute conviction, l’Histoire retiendra que le peuple algérien doit tout cela au président Bouteflika qui a rassemblé les Algériens. C’est la différence entre l’Algérie de 1997 et celle de 2017 », a-t-il déclaré.

Rappelant l’application du Plan d’ajustement structurel du FMI dans les années 1990, il a évoqué la fermeture de 1000 entreprises publiques et le licenciement de 400.000 salariés (lorsqu’il était chef du gouvernement entre 1995 et 1998, Ouyahia avait évité de communiquer ces données).

« Aujourd’hui, nous faisons face à une crise. Nous le ferons en toute souveraineté et avec nos moyens nationaux. Nous sommes libres chez nous grâce aux décisions du président de la République dont celle de payer par anticipation la dette extérieure », a-t-il souligné.

« Le peuple sait où ont été dépensés les 1000 milliards de dollars »

Ahmed Ouyahia a évoqué les quatre programmes de consolidation de la croissance, décidés par Bouteflika, depuis 2000. « Le peuple algérien, de Ain Mguel et jusqu’aux Hauts-Plateaux, sait où sont partis les fonds de ces programmes. Le peuple sait où ont été dépensés les 1000 milliards de dollars. Il y a des partisans du ‘ministère de la parole’ qui passent leur temps à tchatcher. Qu’ils disent ce qu’ils veulent ! Les enfants du peuple vont à l’école, se font soigner et marchent sur les routes. Il y a certes des carences, mais nous disons merci au président pour tout ce qu’il a fait au pays », a-t-il détaillé.

Le Premier ministre a défendu « la légitimité de l’espoir et de l’espérance en l’avenir de l’Algérie ». Une manière de répondre à ceux qui l’ont accusé d’avoir semé la panique après ses récentes déclarations notamment sur le risque de ne pas verser le salaire des fonctionnaires en novembre prochain en raison du déficit budgétaire (la hausse vertigineuse de l’euro face au dinar sur le marché parallèle serait liée à ce climat de panique).

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« Cet automne a été désigné par certains comme une étape de l’explosion et de la faillite de l’Algérie, de la colère du peuple algérien et de l’arrêt du processus de développement du pays. Leurs espoirs se sont évaporés. L’Algérie va prendre appui sur ses capacités morales, son Histoire et l’expérience des autres pays. Nous avons donné des preuves au peuple algérien pour qu’il garde espoir et empêche les partisans du pessimisme de lui saper son moral », a-t-il affirmé.

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