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Ouyahia réagit aux événements de Ouargla et de Djelfa

Ouyahia réagit aux événements de Ouargla et de Djelfa

L’objet de sa conférence de presse tenue ce dimanche 29 juillet au siège du RND à Ben Aknoun était la teneur de ses discussions avec les responsables du MSP, mais Ahmed Ouyahia ne s’est pas empêché de déborder sur des questions économiques et sociales.

Il a notamment évoqué les mouvements de protestation que connaissent certaines régions du sud du pays, tout en précisant qu’il s’exprimait en sa qualité de secrétaire général du RND et non en tant que Premier ministre.

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« Concernant les protestations dans le sud, je dirai que l’émeute, et j’insiste sur le mot, ne peut constituer une solution aux problèmes. Nous avons des problèmes de chômage de In Guezam  à Hussein-Dey, mais je ne pense pas que le chômage soit un motif valable pour empêcher les habitants de Ouargla d’organiser un gala artistique. À Béchar, le problème c’est la publication de la liste de bénéficiaires de logements. Mais il y a des moyens d’expression et de recours, ce n’est pas par la rue ou la casse. L’anarchie ne peut être une clé pour résoudre des problèmes économiques et sociaux ou des questions sensibles », a-t-il dit.

S’agissant de « questions sensibles », il cite ce qui s’est passé récemment à Djelfa où des habitants, pour protester contre l’absence des officiels aux obsèques du colonel Ahmed Benchérif, ont tenté d’empêcher une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur de se recueillir sur la tombe du défunt. « À Djelfa, une délégation est venue présenter ses condoléances. Dans nos traditions islamiques et algériennes, si quelqu’un vient de présenter des condoléances, même s’il est ton ennemi, tu dois le recevoir. Je  ne parle pas de la population de Djelfa ou de la famille du colonel Bechérif, mais d’un groupe de jeunes », a-t-il commenté, avant de réitérer sa condamnation de l’ « anarchie » : « Oui, il y a des insuffisances sans doute, mais la prise en charge des insuffisances ne peut pas se faire avec l’anarchie et nous disons non à l’anarchie aujourd’hui et demain ».

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