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Pédophilie en Algérie : le « monstre » d’Oran existe-t-il vraiment ?

Pédophilie en Algérie : le « monstre » d’Oran existe-t-il vraiment ?

Source : Ministère de la Justice
Le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaa.

L’affaire est largement commentée sur les réseaux sociaux en Algérie depuis quelques jours, mais elle n’a fait l’objet d’aucune communication officielle.

Beaucoup de choses ont été dites sur celui que certains internautes ont appelé le « monstre pédophile d’Oran » qui aurait agressé sexuellement des dizaines d’enfants dans cette grande ville de l’Ouest du pays. Interrogé à l’Assemblée populaire nationale (APN) par des députés, le ministre de la Justice a évoqué cette affaire pour la première fois, loin de tout sensationnalisme ou amplification.

« Monstre » d’Oran : le ministre de la Justice met en garde

Lotfi Boudjemaâ a invité tout le monde à faire attention aux informations non confirmées. En vertu de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet communique en détails sur les crimes commis ou les arrestations effectuées, a rappelé le garde des Sceaux. « Il faut aller tout doucement », a-t-il dit à propos de l’affaire de pédophilie d’Oran dont l’auteur a été qualifié de « monstre ».

« Tout ce que je peux dire est que la personne en question est en garde à vue et fait l’objet d’une enquête préliminaire. Il y a une seule victime jusqu’à maintenant et je suis responsable de mes propos. Il n’y a pas 40 victimes. Pourquoi le traiter de monstre ? », a rectifié le ministre de la Justice.

Lotfi Boudjemaa a signalé qu’aux yeux de la loi, ceux qui ont diffusé les fausses informations concernant cette affaire sont passibles de poursuites. « Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y a une seule victime et l’enquête se poursuit, point à la ligne », a insisté le ministre.

Une affaire rocambolesque de pédophilie et séquestration à Chlef

Une autre affaire de pédophilie est signalée à Chlef. Cette fois, elle a fait l’objet d’une communication officielle de la gendarmerie nationale. L’affaire est rocambolesque et digne d’un scénario de film.

Les éléments de la brigade de protection des mineurs de Chlef ont pu libérer une femme séquestrée par un repris de justice qui avait agressé sexuellement ses deux enfants âgés de 12 et 15 ans dont elle a la garde. Le père des enfants a déposé plainte et l’homme a séquestré leur mère dans une grotte située dans une zone montagneuse à Sidi Akkacha, pour exiger le retrait de la plainte.

Aidés par les éléments de la brigade de recherches de Ténès, les gendarmes de la brigade de protection des mineurs ont pu repérer le lieu de la séquestration et libérer la femme. À sa délivrance, celle-ci était attachée des pieds et portait des traces de tortures que lui a infligées le suspect.

Ce dernier, âgé de 37 ans, est arrêté sur place et présenté devant la juridiction compétente pour plusieurs accusations, dont séquestration, tortures, viol sur mineur, attentat à la pudeur sur mineur, détournement de mineur, menaces de mort et mise en danger de la vie d’autrui, a détaillé la gendarmerie.

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