La production algérienne d’hydrocarbures a enregistré une très faible hausse de 1% ces quatre dernières années, a indiqué ce mardi 9 janvier le ministère de l’Energie et des Mines.

« La production primaire d’hydrocarbures a connu une hausse moyenne de près de 1% sur la période 2019-2023, pour s’établir à 194 MTEP (millions de tonnes équivalent pétrole) à fin 2023 », a déclaré Miloud Medjelled, directeur général de la prospective au ministère de l’Energie et des Mines, et dont les propos ont été rapportés par la Radio algérienne.

Dans cette production, le gaz naturel a présenté deux tiers. L’Algérie a porté sa production de cette énergie à 136 milliards de m3 en 2023 contre 127 milliards de m3 en 2019. Entre 2019 et 2023, la croissance moyenne de la production algérienne de gaz a été de seulement 2% et ce grâce à « la mise en production de nouveaux gisements », a expliqué le même responsable.

Pour les exportations, et sur une production de 194 MTEP, l’Algérie a exporté 97 MTEP en 2023 contre 93,5 MTEP en 2022, soit une augmentation modeste de 3,5%, a ajouté Miloud Medjelled. Ce dernier a précisé que le gaz naturel représentait plus de 50% des volumes d’hydrocarbures que l’Algérie a exportés en 2023.

L’Algérie prévoit de porter sa production de gaz à 146,7 milliards de m3

Pour 2028, la production de l’Algérie de pétrole et de gaz devrait atteindre 207 MTEP, soit une hausse moyenne de 1,3%, a indiqué le directeur général de la prospective au ministère de l’Energie et des mines.

La production algérienne d’hydrocarbures sera tirée vers le haut grâce à l’entrée en service de nouveaux projets qui « viennent compenser la baisse des profils des gisements en exploitation ». Cet apport est estimé à 22,5 MTEP sur la période 2024-2028, selon le même responsable.

Pour la production algérienne de gaz naturel, elle devrait croître de 1,4% pour atteindre 146,7 milliards de m3 en 2028 contre 136 milliards de m3 en 2023, année durant laquelle l’Algérie a augmenté ses exportations de cette énergie notamment vers l’Italie.

La hausse modeste de la production algérienne de gaz entre 2024 et 2028 est due à la mise en service de nouveaux gisements durant cette période. L’apport additionnel prévu est de 16,3 milliards de m3. A cela s’ajoutent le « boosting de Hassi R’Mel » et le « développement du gisement gazier de Touat qui permettront le « maintien d’un plateau de production global de plus de 130 milliards de m3 par an sur la période », a-t-il dit.