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Pétrole : l’Arabie saoudite et le Koweït prévoient une extension de réduction de la production

Pétrole : l’Arabie saoudite et le Koweït prévoient une extension de réduction de la production

L’Arabie saoudite et le Koweït ont indiqué, ce jeudi, qu’il était probable que l’Opep et d’autres pays producteurs de pétrole, dont la Russie, étendent leur accord de réduction au-delà du mois de juin.

En réaction, les cours du pétrole sont légèrement remontés après une importante baisse liée à une augmentation de la production américaine. À 12h02 GMT, le Brent était à 53,44 USD, après une clôture la veille à 53,08 USD.

Les producteurs se rapprochent du consensus, même s’il n’y a pas encore eu d’accord, a souligné Khalid al-Falih, ministre saoudien de l’Énergie, selon Reuters. Al-Falih a précisé : « Nous parlons à tous les pays ». Il y a quelques jours, le ministre saoudien disait qu’il était « prématuré » de parler d’une extension de cet accord. Jeudi, il a toutefois affirmé qu’il y avait eu « un accord initial » sur une extension de la réduction si les stocks mondiaux restaient trop importants.

« Notre cible est le niveau des inventaires. C’est le principal indicateur de succès de l’initiative », a-t-il précisé, selon l’agence.

L’Opep espère faire baisser ces stocks vers leur moyenne sur cinq ans, mais l’Agence internationale de l’énergie a indiqué, la semaine dernière, que les inventaires des pays industrialisés étaient à 10% au-dessus de cet objectif. Malgré des réductions de la part des producteurs, les stocks de brut restent très élevés dans certaines régions, en particulier en Asie et aux États-Unis.

Le ministre du Pétrole du Koweït, Essam al-Marzouq, a lui aussi affirmé s’attendre à une extension de l’accord. « Nous avons une application de plus en plus importante (de l’accord) de la part des pays hors-Opep, ce qui montre l’importance d’une extension », a-t-il estimé, selon Reuters. « La Russie est d’accord a priori. L’application (de l’accord) par la Russie est très bonne. Tout le monde va continuer au même niveau », a-t-il précisé.

Pour le ministre koweïtien, la demande en pétrole devrait augmenter dans la seconde moitié de 2017 et ce pour des raisons « saisonnières ». En conséquence, si l’accord de réduction est prolongé, les réductions requises pourraient être moins importantes que précédemment.

M. al-Mazrouq a aussi affirmé qu’un « pays africain » avait l’intention de se joindre à l’accord, sans préciser lequel, rapporte la même source.

Le ministre du Pétrole et du Gaz d’Oman a, quant à lui, déclaré qu’un nombre « assez important » de producteurs, si on parle « en pourcentage », était en faveur de l’extension, toujours selon Reuters. L’Irak, cependant, pourrait demander à être exempté, compte tenu de son besoin de ressources pour combattre l’État islamique sur son territoire.

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