search-form-close
Pétrole : l’Arabie saoudite et le Nigéria annoncent des efforts, insuffisant pour rassurer les marchés

Pétrole : l’Arabie saoudite et le Nigéria annoncent des efforts, insuffisant pour rassurer les marchés

L’Arabie saoudite, chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a fait savoir lundi par la voix de son ministre de l’Énergie, Khalid al-Falih, que ses exportations de pétrole seront limitées à 6,6 millions de barils par jour (bpj) en août, soit près d’un million de barils de moins que l’année dernière.

| LIRE AUSSI : Pétrole : l’Opep prise entre le marteau et l’enclume

Si ces annonces ont permis un léger rebond des prix, elles ne sont manifestement pas suffisantes pour rassurer les marchés, pourtant inquiets du niveau élevé des exportations. Le baril de Brent (référence pour le pétrole algérien) s’échange à 48,59 dollars ce lundi en fin d’après-midi.

Khalid al-Falih a également indiqué que l’Opep et les pays non-membres pourraient prolonger l’accord de réduction au-delà de mars 2018, si nécessaire. Mais, prévient-il, tous les pays devront respecter les termes de cet accord. À l’issue de ces deux jours de réunions à Saint-Pétersbourg en Russie, l’Opep n’a toutefois pas revu à la baisse ses quotas de production.

En outre, le Nigéria, exempt de l’accord jusqu’à présent en raison des troubles politiques dans le pays, a fait savoir qu’il était prêt à réduire sa production une fois que celle-ci aura atteint le niveau de 1,8 million de barils par jour.

La Libye est quant à elle autorisée à augmenter sa production jusqu’à 1,25 million de barils par jour, selon Al-Falih.

| LIRE AUSSI : Pétrole : les pays producteurs cherchent à accentuer leur baisse de l’offre

  • Les derniers articles

close