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Plus de 50 médecins résidents interpellés à Alger, les gardes seront boycottées jusqu’à leur libération

Plus de 50 médecins résidents interpellés à Alger, les gardes seront boycottées jusqu’à leur libération

Source: facebook

Plus de 50 médecins résidents ont été interpellés ce lundi 19 mars et transférés aux commissariats, a-t-on appris auprès de Moussa Bacha, représentant du Collectif autonome des médecins résidents (Camra).

« Nous essayons de joindre nos collègues interpellés par la police, mais aucune réponse. Nous ne savons même pas dans quel commissariat ils se trouvent » affirme M. Bacha.

« Nous allons rejoindre dans l’immédiat l’hôpital Mustapha pour nous réunir et décider après quoi faire sur ce qui vient de se passer », a affirmé Moussa Bacha.

Le Camra a dans ce cadre annoncé dans un communiqué qu’aucune garde ne sera assurée à partir de 16h ce lundi et ce « jusqu’à libération de tous les médecins résidents ». Un « sit-in de l’honneur » a également été appelé au niveau de l’hôpital Mustapha Bacha dès ce lundi.

Taux de suivi du boycott à 85%

Par ailleurs, les médecins ont annoncé avoir réussi à boycotter le premier jour de l’examen du DEMS. « Seulement 5 médecins militaires sont rentrés dans les salles d’examens. 85% des médecins résidents ont boycotté le DEMS, c’est une réussite », a estimé le représenté du Camra.

« Nous avons boycotté et nous avons maintenu notre mot d’ordre malgré les intimidations de la part des autorités qui ont posé un dispositif impressionnant pour des étudiants », a-t-il affirmé, ajoutant que les résidents ont « réussi à bloquer le premier jour des examens, nous avons accompli le plus important. Nous allons continuer notre combat jusqu’à la fin de ce mois d’examens ».

| LIRE AUSSI : Nouveau boycott de l’examen du DEMS, des médecins résidents interpellés par la police

« Menaces »

D’autre part, le représentant du Camra confirme les menaces que rencontrent les médecins résidents quotidiennement. « Le ministère de la Santé a fait aujourd’hui un nouveau planning pour les examens.  Nous sommes contre. Monsieur Hadjar nous a menacés en nous disant : celui qui ne passe l’examen doit prendre ses responsabilités », a fait savoir Moussa Bacha.

« Notre doyen nous a aussi menacés de ne plus refaire le planning. Il a essayé de nous convaincre d’arrêter la grève. Malgré tout cela, nous continuerons à défendre notre idée et à boycotter le DEMS », a affirmé M. Bacha.

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