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Présidentielle française : les musulmans et les juifs appelés à voter pour Macron

Présidentielle française : les musulmans et les juifs appelés à voter pour Macron

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et le Grand rabbin de France ont chacun d’entre eux lancé un appel à voter pour Emmanuel Macron, candidat du mouvement « En Marche ! », afin de faire barrage à la candidate d’extrême droite Marine Le Pen lors du second tour des élections présidentielles en France.

« Le CFCM invite les musulmans de France à se mobiliser pour faire triompher les valeurs d’ouverture, de fraternité et de solidarité », écrit le Conseil dans un communiqué publié ce lundi, rappelant « qu’il avait rencontré M. Emmanuel Macron le 19 Avril dernier. Cette rencontre avait permis un échange ouvert et serein sur les différents sujets qui concernent le culte musulman en France ».

« À cette occasion, M. Emmanuel Macron avait réaffirmé son attachement à une laïcité qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire, et qui protège le libre exercice du culte, dans le respect des lois de la République. Il avait également appelé à éviter toute ‘’hystérisation’’ du débat public sur ces questions », affirme par ailleurs le CFCM. « Nous devons rester unis et rassemblés pour faire échec aux démarches d’exclusion et de haine, ainsi qu’aux velléités d’amalgame et de stigmatisation qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble », appelle en outre l’association musulmane.

Même son de cloche du côté du Grand rabbin de France, Haïm Korsia, qui a appelé dans un entretien cité par Le Point « tous ceux qui croient et qui espèrent en la France à voter pour Emmanuel Macron, parce que c’est lui qui porte maintenant cette espérance de fraternité ».

Pour le Grand rabbin de France, la présidente du Front national Marine Le Pen représente « une France réduite aux acquêts ». Selon le responsable juif, il faut « absolument voter pour Emmanuel Macron, le choix est simple ».

« Cela n’a rien à voir avec une proximité idéologique avec des personnes ; je me dois d’être neutre institutionnellement. Mais, dans ce cas de figure, il ne s’agit pas d’être neutre. […] Aujourd’hui, s’abstenir c’est être complice ou trompeur », a encore estimé le Grand rabbin de France.

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