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Procès du général Toufik : Me Khaled Bourayou veut corriger certaines « contrevérités »

Procès du général Toufik : Me Khaled Bourayou veut corriger certaines « contrevérités »

Me Khaled Bourayou, avocat du général Toufik, tient à corriger certaines « contrevérités » sur le déroulement du procès et l’état de santé de l’ex-patron des services de renseignements.

« Notre rôle en tant qu’avocats est d’assurer à nos clients un procès équitable. Un procès équitable ne peut procéder que d’une bonne application de la procédure. On peut me dire que c’est un procès politique. Moi je dis que ça ne m’intéresse pas ! Un procès politique est un procès où le droit n’existe pas, c’est un procès de l’arbitraire. Dans ce procès le droit a-t-il été respecté ? Pas suffisamment. Les appréciations de quelques confrères ne me semblent être la vérité », estime Me Bourayou, dans une déclaration à TSA.

Pour lui, « dire que Toufik était en bonne santé ce n’est pas la vérité ». « Quand on dit que le général Mediene était venu à pied, qu’il était en bonne santé, ce n’est pas la vérité. Mediene est sorti de sa cellule et conduit au tribunal sur un fauteuil roulant », corrige-t-il.

Me Bourayou explique que le général Mediene « a été victime d’une chute le 10 mai 2019 à 4h du matin qui lui a valu une fracture au niveau de l’épaule et de l’omoplate. De par les fonctions qu’il a occupées par le passé, il est sujet aussi à des maladies beaucoup plus liées à ses fonctions. Son ossature osseuse est fragile et il est devenu pratiquement impotent ».

Selon Me Bourayou l’état de santé de son client ne permettait pas la tenue d’un procès. « Toute la problématique du procès était autour de son renvoi pour la prise en charge médicale du général Toufik qui est dans un état d’extrême gravité. Le procès s’est tenu malgré la maladie du général Mediene qui a pu s’exprimer au cours de l’audience, assis », affirme Me Bourayou.

Le 25 septembre, le Tribunal militaire de Blida a condamné Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene, Athamn Tartag et Louiza Hanoune à 15 ans de réclusion criminelle pour « atteinte à l’autorité militaire » et de « complot contre l’autorité de l’Etat ».

Les avocats de la défense avaient demandé le report du procès en raison notamment de l’état de santé du général Toufik, mais le Tribunal a refusé.

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