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Projet de loi sur la santé : le FFS ironise sur le Val-de-Grâce, le RND accuse l’opposition

Projet de loi sur la santé : le FFS ironise sur le Val-de-Grâce, le RND accuse l’opposition

Le FFS a sévèrement critiqué le projet de loi sur la santé, en débat depuis hier dimanche à l’APN, en réclament l’ajout d’un article pour les soins à l’hôpital français du Val-de-Grâce.

« Il manque au projet de loi sur la santé un article sur les soins au Val-de-grâce. Pourquoi ne pas l’introduire alors que certains responsables recourent à cet établissement ? Parfois pour soigner un mal de dent », a ironisé Djamel Baloul, député FFS ce lundi 23 avril à l’APN.

Le FFS emboîte le pas au Parti des travailleurs pour demander le retrait du projet de loi sur la santé. Un texte qui, selon Baloul, « profite aux riches, aux personnes influentes au détriment du simple citoyen qui peine à décrocher un rendez-vous pour un examen médical dans un établissement public et se dirige contraint vers le secteur privé ».

Une position qui a déplu au parti du premier ministre Ahmed Ouyahia. Son représentant Belabes Belabes, chef du groupe parlementaire du RND, a accusé l’opposition de faire dans la surenchère et « d’obéir à un agenda politique ».

« Ces positions ne rendent service ni aux malades ni au système sanitaire algérien », a-t-il répliqué. Et d’ajouter : « Certains pensent que le gouvernement est séparé du peuple ».

Le ministre de la Santé Mokhtar Hasbellaoui a pris la parole pour qualifier le projet de loi de texte « consensuel ». « Ce texte a été élaboré par les principaux acteurs du domaine sanitaire… Les médecins, les scientifiques, les praticiens, les associations ont été sollicités », souligne le ministre.

Hasbellaoui est revenu sur la demande des médecins résidents d’abroger le service civil. Sa position reste sans changement. « Le service est obligatoire », avec l’engagement du gouvernement d’améliorer les conditions du travail des médecins résident, a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a précisé que le système de contractualisation ne s’opposait pas à « la gratuité des soins ». Le projet de loi sur la santé sera soumis au vote le 30 avril.

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