Bedda Mahdjoub, ministre de l’Industrie, a violemment critiqué, dimanche 2 juillet, les projets de montage automobile les qualifiant notamment « d’importations déguisées ». « Nous devons mettre fin au mode de production actuel parce que la majorité des constructeurs n’ont pas amélioré le taux d’intégration », a estimé le ministre.
Ces critiques visent clairement le constructeur Renault – le plus ancien sur le marché du montage automobile – et l’ancien ministre Abdeslam Bouchouareb.
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Bedda Mahdjoub semble découvrir les dégâts de la politique de son prédécesseur. Pourtant, il y a encore quelques mois, le même Bedda Mahdjoub ne tarissait pas d’éloges sur Abdeslam Bouchouareb et sa stratégie industrielle.
« On veut mettre le pays sur la voie de l’industrialisation pour baisser la facture des importations, créer un vrai « Made in Algeria », développer un tissu industriel et passer au stade de l’exportation. Ce n’est que comme ça que l’on évitera la crise. D’ailleurs, je salue le ministre de l’Industrie des Mines, Abdeslam Bouchouareb, pour ses efforts et pour le développement d’une véritable stratégie », expliquait l’ancien président de la Commission des Finances à l’APN dans un entretien à TSA.
« La stratégie du président Abdelaziz Bouteflika et du gouvernement dirigé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal est d’encourager les investisseurs, développer le secteur des TIC, protéger les travailleurs et l’économie », expliquait-il, suggérant que la « stratégie » de Bouchouareb a eu l’aval de Bouteflika et de Sellal.
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Bedda Mahdjoub tenait ses propos dans un contexte où Abdeslam Bouchouareb était vivement critiqué sur ses choix « industriels », notamment en matière de montage automobile.
