L’ancien président des États-Unis Barack Obama va publier prochainement ses mémoires dans lesquels il partage ses impressions de plusieurs dirigeants étrangers, notamment celui qui fut pendant un moment son homologue français, Nicolas Sarkozy, rapporte ce jeudi le New York Times.
Qualifiant l’ex-président français d’audacieux et opportuniste, Barack Obama décrit Nicolas Sarkozy comme ayant « le torse bombé comme celui d’un petit coq », relate le journal américain dans sa critique du livre « Une terre promise » à paraître le 17 novembre prochain.
L’ancien président de la France entre 2007 et 2012 n’est pas l’unique chef d’État dont les impressions sont partagées par l’ex-président américain dans ses mémoires.
Ainsi, M. Obama affirme que le président russe Vladimir Poutine lui a rappelé les chefs politiques locaux débrouillards qui dirigeaient la machine politique à Chicago, sa ville natale. « Physiquement, il était banal », dit également l’ex-président des États-Unis au sujet de M. Poutine.
Barack Obama évoque également l’ancien président de la Chine Hu Jintao, prédécesseur de l’actuel Xi Jinping. Celui qui fut président des États-Unis entre 2009 et 2017 raconte notamment une anecdote d’une rencontre privée avec M. Hu durant laquelle ce dernier lit une déclaration écrite avec un ton tellement monocorde que M. Obama considère de suggérer « qu’on pourrait gagner du temps en échangeant nos papiers pour les lire à notre convenance ».
L’ex-président américain évoque enfin sa relation avec Hillary Clinton, qui fut sa rivale lors des primaires démocrates de 2008 avant de devenir sa chef de la diplomatie durant son premier mandat. Barack Obama explique notamment l’avoir initialement considérée comme potentielle vice-présidente avant de changer d’avis, estimant que cela serait trop compliqué compte tenu du risque d’inconfort que pourrait provoquer la présence de son mari, l’ex-président Bill Clinton, si près de la Maison Blanche.
Mme Clinton finira par succéder à M. Obama comme candidate démocrate lors des élections présidentielles de 2016, où elle s’incline face à l’actuel président Donald Trump, tandis que M. Obama finira par choisir Joe Biden comme colistier, qui finira par devenir son vice-président pendant deux mandats avant de devenir lui-même président-élu lors des récentes élections présidentielles américaines.
