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Quel avenir pour les entreprises en cette année 2020 si particulière ?

Quel avenir pour les entreprises en cette année 2020 si particulière ?

Communiqué. L’année 2019 a été particulièrement favorable à l’économie mondiale. La plupart des entreprises ont connu une croissance soutenue à la clôture de l’année. Mais 2020 s’annonce sous des auspices moins reluisants. Certains secteurs d’activités seront porteurs d’avenir. Y investir à partir de cette année pourrait se révéler profitable. D’autres ploient sous le joug de la crise économique. Voici les tenants et aboutissants du monde entrepreneurial pour l’année 2020.

Une économie mondiale en berne

Il faut tout de suite planter le décor. L’année 2020 n’est pas pareille que les précédentes. Une récession économique inédite est en préparation, si elle n’est pas déjà en cours. Cela est logiquement dû à la crise sanitaire qui sévit dans le monde. En effet, la COVID-19 a plombé tous les efforts des entreprises.

Le taux de chômage est plus haut que jamais. Même la première puissance économique est à la traîne. Selon un article publié sur  le mag de jobphoning, près de 33 millions de personnes demandent une allocation de chômage aux USA. Selon cette même source, les États-Unis
d’Amérique ont atteint un taux de chômage record : 14,7 % en avril. Pire, l’économie américaine est désarticulée par une forte tendance à l’épargne.

On observe une certaine similitude dans les autres pays du monde. C’est le cas en France où l’industrie automobile fait face à d’énormes difficultés. À en croire jobphoning.com, l’usine Punch Powerglide de Strasbourg est touchée de plein fouet par la crise. Elle a connu 95 % de baisse de ses revenus en avril. C’est dans cette morosité économique que les entreprises doivent tenter de se sortir d’affaires.

Le télétravail : la nouvelle tendance

Depuis le début de cette pandémie liée au nouveau coronavirus, le télétravail s’est imposé. Il fallait réduire le plus possible les contacts physiques. Les salariés qui peuvent travailler chez eux ont été contraints de le faire. Cette expérience n’a apparemment pas déplu aux travailleurs. Plus de 70%  d’entre eux voient d’un bon œil son prolongement. C’est d’ailleurs l’option faite par le gouvernement français et certains partenaires sociaux.  Des enquêtes sérieuses confirment cette tendance dans l’hexagone. Certains paradigmes en entreprise sont donc tombés en 2020. La rigidité du temps de travail n’est donc plus de mise. Le travailleur dispose de plus de flexibilité. Cela ne
devrait normalement pas porter préjudice à sa rentabilité. À situation d’urgence mesure d’urgence dit-on souvent.

Forte rémunération : la nouvelle arme des entreprises

Dans un contexte fortement concurrentiel, il devient difficile de conserver ses meilleurs cadres. En 2020 la situation semble plus corsée. En dépit de la récession économique, les demandeurs d’emploi se montrent plus « gourmands » que jamais. Les chefs d’entreprises en sont
pleinement conscients. Il faudra donc faire saigner la trésorerie pour ne pas perdre des talents. Ils proposent ainsi des salaires mirobolants pour s’arracher les services des plus méritants.

Par ces temps de relance économique, la revalorisation salariale semble cruciale. Jobphoning.com table surtout sur une analyse d’impact sur les entreprises. Cela permettra à court terme le redressement stratégique de l’entreprise. L’intéressement des salariés concernés par ce plan de reprise semble être indispensable.

Peu de prime à l’innovation

Depuis longtemps, l’innovation tient une place stratégique dans le développement de l’entreprise. La forte concurrence déjà existante s’est déportée sur ce terrain. Seule la firme qui sait créer survit dans cette jungle. Les sociétés investissent des moyens colossaux dans l’innovation.

Cette courbe était en forte progression jusqu’en début 2020. L’urgence sanitaire a totalement inversé la tendance. Le développement durable subira un léger coup, au moins jusqu’à la fin de l’année.

Cette priorité est désormais reléguée au second plan pour le reste de l’année. En effet, les entreprises ont perdu beaucoup de plumes dans cette lutte contre la COVID-19. Il fallait continuer à fonctionner en dépit de la baisse de productivité. Le manque à gagner est forcément compensé par les réserves dédiées à l’innovation. Les aides publiques sont assez insignifiantes pour maintenir les firmes à flots. Le fonds de garantie de 300 milliards d’euros, prévu en France, ne semble pas être la panacée. Du coup, les entreprises vont se tourner vers l’essentiel : leur subsistance.

Un léger espoir du côté du FMI

Malgré cette crise persistante, le Fonds Monétaire international reste optimiste sur la reprise économique. L’institution de Bretton Woods table sur une croissance de 3,3 % en 2020. Le FMI a dû néanmoins revoir à la baisse, de 0,1 point, ses prétentions initiales. Pour mieux faire face aux effets de la pandémie, l’institution insiste sur le maintien des contrats de travail. Cela concerne également les pays en voie de développement. Pour y arriver, la banque mondiale sera mise à contribution pour assister les gouvernements. À leur tour, les puissances publiques devront mettre ces liquidités au profit des entreprises.

Les entreprises du mieux-être ont le vent en poupe

La COVID-19, la récession économique, la crainte de perdre son emploi : cet ensemble forme un cocktail explosif. Il y en a qui parviennent cependant à surfer sur ce mal-être ambiant. De nombreuses start-ups proposent des services de relaxation en entreprise ou à domicile. On observe d’ailleurs une croissance d’activités de 7%, tous les 3 ans, dans ce secteur. Ces entreprises proposent des massages thérapeutiques et autres soins pour les acteurs des entreprises.

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