Non sans difficulté, un jeune entrepreneur algérien a pu monter une entreprise de récupération qui se démarque. Tadwir, littéralement « recyclage », ne recycle pas -pour le moment- le plastique ou l’aluminium ni aucun des matériaux qui font le bonheur de l’activité du recyclage qui connaît un essor en Algérie. Elle est spécialisée dans tout ce qui est textile.

L’entreprise en est à ses premiers balbutiements. Son fondateur, Mohamed Oulmane, vient d’annoncer sur les réseaux sociaux le lancement de son activité, « après un parcours du combattant », pour reprendre sa propre expression.

Le jeune homme, qui se présente comme professeur HG & EMC au LIAD d’Alger (lycée international Alexandre Dumas), ne précise pas quel genre d’embûches et d’entraves il a rencontré, mais le fruit de ses efforts est là.

« Je suis fier de vous annoncer qu’après un parcours du combattant, je lance enfin mon premier business dans la récupération et le recyclage de textile que j’ai nommé Tadwir », écrit-il.

Tadwir, une entreprise algérienne spécialisée dans le recyclage du textile 

Si les nombreuses entreprises de récupération existantes permettent de transformer en richesse les bouteilles en plastique, canettes et autres emballages qui enlaidissent les rues et axes routiers, Tadwir se propose de débarrasser l’environnement d’un autre type de déchets dont on parle peu, les textiles.

 « Vêtements, draps, chutes… », précise le jeune entrepreneur qui indique que l’entreprise prend les textiles quel que soit leur état : neufs, en bon état ou même déchirés. « Mais surtout propres », souligne-t-il.

Pour son entreprise, qu’il qualifie de « petit projet », Mohamed Oulmane voit grand. Le recyclage du textile n’est qu’une première étape qui sera suivie d’autres.

À terme, il ambitionne de diversifier son activité et se mettre aux autres créneaux, le plastique, le verre, les déchets organiques, les métaux… « Et pourquoi pas, en faire un champion de recyclage en Algérie », écrit-il.