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Rencontre avec Tassadit Amziane, artisane vannière à Tizi Ouzou

Rencontre avec Tassadit Amziane, artisane vannière à Tizi Ouzou

TSA
Tassadit Amziane (43 ans) fabrique un florilège d’objets en osier, usuels ou décoratifs. Au fil des années, cette artisane a mis au point une gamme plus large et signe chaque année une nouvelle collection de meubles.

Elle s’appelle Tassadit Amziane, habite dans le village Ain Mezia ,  Betrouna (Tizi Ouzou) et travaille comme artisane vannière depuis près de 20 ans. Un métier qui la dévore et occupe toutes ses journées. Ce savoir-faire, elle l’a acquis auprès de son mari, au lendemain de leurs épousailles.

« Le métier de vannerie se transmet de génération en génération. On n’y arrive jamais par hasard. Mon mari le tient de son père qui l’a hérité lui-même de son paternel. Lorsque j’ai commencé à fabriquer des objets en vannerie ‘coachée’ par mon époux, j’étais la seule femme dans ce métier d’homme. À présent, ce créneau est largement représenté par la gent féminine ».

Tassadit Amziane (43 ans) fabrique un florilège d’objets en osier, usuels ou décoratifs. Corbeilles à pain, corbeilles à linge, abat-jours, plateaux, miroirs, berceaux pour bébé, jarres pour la conservation de l’huile d’olive… Au fil des années, cette artisane a mis au point une gamme plus large : « Je me suis carrément attaquée au mobilier. Je fabrique des chaises, fauteuils, commandes, tables… Des meubles au cachet moderne. Je veux coller à mon époque ».

D’ailleurs, comme les grands couturiers, je signe une nouvelle collection de meubles chaque année », s’enorgueillit-elle. « Les meubles et objets en osier ont une longue durée de vie. Et on peut tout faire avec cette matière. Absolument tout. Même construire une maison si cela nous chante ».

Seul bémol : la matière première indispensable à son travail est importée. « L’osier provient essentiellement d’Indonésie, de Chine et d’Espagne. Son coût est élevé », regrette-t-elle.

Parallèlement à son métier d’artisane en vannerie, Tassadit cultive une seconde passion. Elle fabrique des savons naturels, du k’hol et des huiles essentiels. « Mes savons sont faits avec de la cire de pin, de la pulpe d’olive (avaligh), du pollen, de la propolis et de la cire d’abeille ».

L’artisane vannière possède un local au boulevard Ali Stiti (Tizi-ouzou) où ses produits sont proposés à la vente.

Contact : 06 63 03 90 95 / 05 56 32 17 75

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