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Rentrée scolaire : les syndicats proposent la date du 8 novembre

Rentrée scolaire : les syndicats proposent la date du 8 novembre

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a affirmé, dimanche à Alger, que la date de la rentrée scolaire 2020-2021 n’a pas encore été fixée, rapporte l’agence officielle.

Il a indiqué que le secteur se concertera avec les partenaires sociaux sur les modalités à même de mener à bien cette rentrée, et ce « par souci de préserver la santé et l’intégrité des élèves et de tout le personnel travaillant dans les établissements d’enseignement ».

S’exprimant lors d’une réunion avec les partenaires sociaux du secteur, M. Ouadjaout a indiqué que la date de la rentrée scolaire n’a pas encore été fixée en raison de la poursuite de la propagation du nouveau Coronavirus, même si, a-t-il ajouté, le taux des cas confirmés est en net recul, ces derniers temps.

« Nous ne voulons pas mettre en péril la santé de nos enfants, de leurs parents et de l’ensemble du personnel travaillant dans les établissements d’enseignement », a-t-il rassuré.

Avant d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle, nous nous concerterons autour des mesures exceptionnelles possibles, à même d’organiser la scolarité des élèves, afin que les solutions proposées soient adéquates, tout en prenant compte des spécificités de chaque cycle et chaque établissement d’enseignement en termes du nombre des élèves scolarisés ».

Eu égard aux missions dévolues au ministère et à son devoir d’assurer la continuité du service public de l’Éducation nationale, le ministre a affirmé que toutes les hypothèses possibles ont été étudiées, d’autant plus qu’un nombre de propositions avait été retenu pour l’organisation de la scolarité. Néanmoins, aucune décision finale n’a été prise en la matière.

Soulignant la nécessité de consulter les partenaires sociaux du secteur, tout en étant à l’écoute de leurs avis en vue d’aboutir à une vision commune qui sera soumise prochainement au Gouvernement, M. Ouadjaout a fait savoir qu’il accordait « une grande importance aux propositions des partenaires en la matière, lesquels sont en contact permanent avec l’élève ».

Le ministre s’est dit « convaincu » de parvenir, dès le parachèvement des concertations avec l’ensemble des partenaires sociaux, à « une solution qui satisfasse les élèves et leurs parents et rassure la corporation de l’Éducation ».

La majeure partie des partenaires sociaux qui a proposé la date du 8 novembre prochain pour la rentrée scolaire, a estimé « indispensable de reprendre la scolarité en se conformant à un strict protocole sanitaire ».

Les principes généraux des plans exceptionnels de l’Éducation nationale

Les projets de plans exceptionnels, élaborés par l’Éducation nationale, pour l’organisation de la rentrée scolaire 2020-2021, comprennent une série de principes généraux, à savoir :

1- Préserver la santé et l’intégrité des élèves et du personnel en se conformant au protocole sanitaire préventif élaboré par la tutelle et validé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, notamment la distanciation physique (1 mètre au minimum), le travail avec des groupes réduits d’élèves avec le port obligatoire du masque aussi bien pour les élèves que pour les enseignants et le personnel administratif.

2- Adopter le découpage pédagogique, en ce sens où chaque groupe pédagogique pourrait être divisé en sous-groupes ne dépassant pas 20 élèves, ou être maintenu si le nombre d’élèves est égal ou inférieur à 23 apprenants, comme c’est le cas pour les classes de mathématiques, de maths-techniques ou de langues étrangères.

3- Alterner les sous-groupes pédagogiques.

4- Eviter le regroupement d’un nombre important d’élèves lors de l’accueil et des récréations.

5- Assurer un volume horaire suffisant pour instaurer les ressources nécessaires à l’installation des compétences tracées dans les curricula de chaque niveau d’enseignement, avec la possibilité d’exploiter, par exemple, 6 jours par semaine (de samedi à jeudi) pour les cycles moyen et secondaire.

6- Adapter les contenus des programmes des matières d’enseignement en se concentrant sur les apprentissages fondamentaux de chaque discipline en fonction du volume horaire réservé, dans la mesure où il est possible de réduire l’heure de la séance, au collège et au lycée, à 45 minutes.

7- Exploiter tous les locaux disponibles y compris les laboratoires, les amphithéâtres, la bibliothèque et les ateliers (dans le secondaire).

8- Développer l’enseignement et l’apprentissage à distance afin de couvrir l’ensemble des apprentissages et niveaux d’enseignement.

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