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Résolution du Parlement européen : la métaphore de Makri

Résolution du Parlement européen : la métaphore de Makri

Pour Abderrazak Makri, l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l’Algérie est endémique. « Elle a de tout temps existé et elle existe toujours », a écrit le président du MSP dans un message publié sur sa page Facebook, en réaction à la résolution du Parlement européen sur l’Algérie, adoptée jeudi.

Pour lui, l’unique force qui peut constituer un rempart à l’ingérence, c’est « le peuple libre qui exprime sa volonté sans manipulation ni fraude ». C’est ce qui a permis d’éviter toute ingérence en Tunisie, « malgré les tentatives des États coloniaux et les fonds des petits États qui s’affirment par l’argent », ajoute-t-il.

« Les grandes puissances interviennent toujours pour leurs intérêts et ne soucient guère de la liberté et de la démocratie et n’ont d’alliés que ceux qui garantissent leurs intérêts, même si c’est aux dépens des droits de l’Homme et de la dignité et les droits des peuples », estime Makri, qui fait appel à la métaphore de « l’homme malade » dont « l’héritage suscite la convoitise de tous » pour décrire la situation actuelle de l’Algérie.

« Aucun militant sincère ne peut accepter l’ingérence des États étrangers dans nos affaires intérieures au profit du régime ou des forces de l’opposition. Avec notre volonté, la lutte pacifique, la patience, la persévérance, l’entraide et la compétition loyale, nous sommes en mesure, en tant qu’Algériens de tous les courants, de régler nos problèmes par nous-mêmes », tranche le président du MSP.

« L’avenir de l’Algérie et l’intérêt de son peuple, ainsi que celui de ses voisins, est tributaire de sa capacité à se développer sur la base du travail et de l’entreprise économique et non de la rente et des convoitises, internes ou externes, autour des dividendes potentiels en Algérie », estime-t-il

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