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Saïd Bouhadja : « Si la présidence était contre moi, elle m’aurait informé »

Saïd Bouhadja : « Si la présidence était contre moi, elle m’aurait informé »

ENTRETIEN. Said Bouhadja est le président de l’APN.

La majorité parlementaire a décidé de geler les structures de l’APN pour exiger votre démission. Quel est votre commentaire ?

Les lois de la république me protègent, et ce n’est pas là une opinion personnelle. La destitution du président de l’APN n’obéit à aucun règlement juridique ou constitutionnel.

La majorité parlementaire aurait-elle pu agir, selon vous, sans l’aval de la présidence ?

C’est une action illégale réfléchie et menée dans un cadre strictement partisan. Ceux qui s’agitent pour demander mon départ ont agi en leur qualité de militants au sein des partis politiques et non comme des élus du peuple à la chambre basse. C’est un conflit qui relève des lois sur les partis politiques. En tant qu’élus ces derniers devaient se soumettre au règlement intérieur de l’APN et à la constitution. Ce complot a été monté en dehors du parlement par des cercles partisans connus.

Faites-vous allusion aux chefs des partis politiques majoritaires ?

Je préfère parler de cercles partisans.

Le Secrétaire général du FLN estime que le conflit est entre les députés et le président de l’APN ?

Maintenant qu’ils se sentent piégés, ils veulent croire qu’il s’agit d’un conflit interne au parlement, ce qui est faux, ces députés sont instruits par leurs partis. Les députés n’ont jamais soulevé un problème au bureau de l’APN. Je n’ai commis aucune faute ni politique ni matérielle. Je les mets au défis d’apporter une preuve de la mauvaise gestion.

Le ministre des Affaires étrangères s’est-il impliqué dans cette crise qui prend l’allure d’une affaire d’État ?

Si la présidence était contre moi, elle m’aurait informée et la question serait résolue tout simplement ; ce qui n’est pas le cas. Je répète qu’il s’agit d’une action illégale montée dans un cadre partisan.

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