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Saïd Sadi dénonce les « diversions » de l’état-major de l’armée

Saïd Sadi dénonce les « diversions » de l’état-major de l’armée

Saïd Sadi a dénoncé ce dimanche dans une publication sur Facebook les manœuvres de l’armée qui « botte en touche et veut s’ériger en justicier pour faire diversion ». « Les responsables de l’armée donnent l’impression de n’avoir retenu aucune leçon de la déchéance qui a enseveli Bouteflika. Pire, ils semblent vouloir lui emprunter ses ruses, sombrant du coup dans les mêmes travers », estime Saïd Sadi.

« Au lieu de réagir à temps et en concordance avec un moment inédit de notre Histoire, l’état-major botte en touche et veut s’ériger en justicier pour faire diversion, espérant tout à la fois voiler ou au moins brouiller les revendications populaires, diviser le mouvement, régler des comptes et polluer le très délicat problème de la corruption en amalgamant les genres et les auteurs », écrit Saïd Sadi sur Facebook.

Pour Saïd Sadi, « l’arrestation, le même jour, de Issad Rebrab et des frères Kouninef, opérateurs économiques dont les pratiques, les relations et les positions sont aux antipodes les unes des autres, est exemplaire d’un aveuglement panique qui prétend neutraliser une révolution, citée en exemple dans le monde, par des manipulations médiatiques sur fond d’instrumentalisation de la justice ».

Saïd Sadi estime que « la première victime de cette grossière opération est le chef de l’état-major lui même. Peu ou mal conseillé, le premier militaire du pays est, depuis ce week-end, la cible préférée des manifestants. Pourtant, avec un minimum de lucidité, il pouvait s’épargner ce triste privilège. Et, désormais, ce discrédit ira en s’aggravant si ses sorties médiatiques pendulaires se répétaient », écrit Sadi.

« Escompter un essoufflement du mouvement en spéculant sur les effets du ramadhan ou les désagréments des chaleurs qui arrivent serait le signe de l’autisme propre aux dirigeants illégitimes que l’arrogance, généralement sous tendue par l’affolement, empêche d’apprendre de l’Histoire », estime par ailleurs Saïd Sadi.

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